Avant chaque frappe, des annonces sont faites pour inciter les résidents à évacuer les zones ciblées, a-t-il été précisé. Le ministère de la Santé libanais n'a pas mis à jour le bilan des victimes des frappes israéliennes, mais il a signalé jusqu'à 52 décès liés aux attaques du 21 novembre.
En réponse, le Hezbollah a lancé plusieurs attaques à la roquette et par drones sur des zones de la Galilée occidentale et de Haïfa, au nord d'Israël. La plupart des roquettes ont été interceptées par le système de défense aérienne israélien ou sont tombées dans des zones non habitées, évitant ainsi des pertes humaines ou des dommages importants. Des affrontements violents ont également eu lieu entre l'infanterie israélienne et les combattants du Hezbollah sur le front sud du Liban.
Parallèlement, Gonzalo Vargas Llosa, représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Syrie, a déclaré que certains habitants fuyant vers la Syrie faisaient face à une décision difficile: retourner au Liban en raison de “conditions économiques extrêmement précaires en Syrie”. De son côté, la vice-émissaire spéciale des Nations Unies en Syrie, Najat Rochdi, a pointé du doigt une augmentation significative des frappes aériennes israéliennes en Syrie.