Clôture du GMS-6

Huyen Van
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(VOVWORLD) - Le 6e sommet de la sous-région du Grand Mékong (GMS-6) a officiellement eu lieu ce samedi matin à Hanoi, sous la houlette du Premier ministre vietnamien Nguyên Xuân Phuc.
Clôture du GMS-6 - ảnh 1 Photo VOV

L’événement réunit les dirigeants des pays membres, le président de la Banque asiatique de développement, des représentants de la Banque mondiale, de la Banque d’investissement dans les infrastructures d’Asie, de l’ASEAN, du Conseil d’affaires GMS, mais aussi des acteurs du secteur privé et des partenaires de développement.  

«Compte tenu des résultats obtenus depuis 25 ans, de la détermination des gouvernements, du consensus populaire, du soutien de la Banque asiatique de développement et des partenaires de développement, mais aussi de la participation active des entreprises, le programme GMS est en passe de devenir l’un des mécanismes de coopération clé dans le bassin du Mékong.» a-t-il indiqué.

Auparavant, lors d’une séance plénière, les participants avaient examiné des rapports sur les résultats de la coopération depuis le 5e sommet et sur les documents du 6e sommet tels que le Plan d’action de Hanoi, période 2018-2022, le Cadre d’investissement régional jusqu’en 2022 et les stratégies de coopération sectorielle des pays membres.

Clôture du GMS-6 - ảnh 2Le Premier ministre vietnamien Nguyen Xuan Phuc - Photo VOV

Sur la base de ces documents, le Premier ministre vietnamien a proposé de lancer la Vision de coopération GMS jusqu’en 2030 dont la mission principale est d’améliorer la compétitivité des pays membres et leur participation efficace à la chaîne de valeur mondiale, la capacité de faire face aux défis communs de la région, notamment le changement climatique et la protection de l’environnement. Nguyên Xuân Phuc a mis l’accent sur cinq cibles de coopération dans les temps à venir :

«Premièrement, il s’agit de développer les infrastructures et de promouvoir la connexion entre les pays de la région et entre celle-ci et le reste du monde. Deuxièmement, il faut impulser la connexion réciproque entre le commerce et l’investissement. Troisièmement, il faut rehausser le niveau de qualification des ressources humaines, ce qui est une demande pressante dans le contexte de la Révolution industrielle 4.0. Quatrièmement, il faut faire de la sous-région du Grand Mékong une communauté partageant des mêmes intérêts et oeuvrant pour faire face aux défis communs. Cinquièmement, il faut valoriser le mécanisme ouvert de coopération avec la participation des pays, des partenaires de développement, des institutions financières internationales et des entreprises.»

Affirmant le soutien de la Chine à la coopération de la sous-région du Grand Mékong, Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, s’est montré déterminé à aller de l’avant.

«Les plus de 200 projets prévus pour les cinq années à venir seront une étape importante de notre coopération. La Chine participe activement à ce processus auquel elle accorde des financements. Nous sommes enchantés de participer à ce processus pour contribuer à développer la vie des habitants. Nous devons renforcer notre partenariat pour l’avenir commun de la sous-région.»

A la clôture du GMS-6, la présidence du Conseil d’affaires GMS a été transférée du Cambodge au Laos.

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