Le Premier ministre vietnamien
Nguyên Xuân Phuc - Photo VGP/ Quang Hieu
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Les quatre premiers pays étaient
représentés par leurs Premiers ministres, alors que la Chine avait envoyé son
ministre des Affaires étrangères et le Myanmar, un vice-président de la
République.
Forte
de ses potentiels, la sous-région du Grand Mékong (GMS) se trouve devant de
nouvelles opportunités pour prospérer, a déclaré le Premier ministre vietnamien
Nguyên Xuân Phuc.
«Face aux
mutations profondes de l’économie mondiale et de l’environnement planétaire, la
sous-région du Grand Mékong a besoin d’une nouvelle dynamique et de se montrer
plus compétitive. Nous devons garder notre identité et trouver un mécanisme
efficace permettant de conjuguer la détermination et les efforts de tous les
pays membres, de façon à créer de nouvelles forces, d’aplanir les différends,
d’élargir l’espace de coopération économique. Il est primordial pour chaque
pays de valoriser ses forces endogènes en instaurant un environnement
d’affaires favorable susceptible de libérer les ressources, les potentiels et
la créativité des entreprises et des habitants. Voilà notre nouvelle ressource,
le fondement d’une intégration régionale réussie», a-t-il souligné.
La
coopération dans le cadre de la sous-région du Grand Mékong et avec le Laos et
le Cambodge est vitale pour le Vietnam, a affirmé Nguyên Xuân Phuc, selon
lequel la réforme institutionnelle en vigueur dans le pays vise à favoriser au
maximum les affaires des entreprises en général, celles de la sous-région en
particulier.
Le
Vietnam investit massivement dans ses principales lignes de communication, dans
les projets de connexion d’infrastructures afin de soutenir le commerce,
l’investissement, le tourisme, l’agriculture, l’économie frontalière et les
autres formes de coopération économique transfrontalière. Mais la grande
priorité pour le pays est le développement des ressources humaines, élément clé
pour un développement économique inclusif et durable, a souligné Nguyên Xuân
Phuc.
Le
dialogue entre dirigeants et entreprises de la sous-région du Grand Mékong a
essentiellement porté sur des solutions destinées à réduire la dépendance des
économies membres vis-à-vis d’une main d’œuvre bon marché ou de l’exploitation
des ressources naturelles.