L’ancien président Evo Morales |
Tandis que la présidente bolivienne par intérim a annoncé qu’elle convoquerait des élections, l’ancien président Evo Morales a lancé mercredi un appel à la communauté internationale pour mettre fin à la répression contre les manifestants en Bolivie, qu’il assimile à un «génocide» dans ce pays où 32 personnes sont mortes depuis le début de la crise post-électorale. Des centaines d’autres ont été blessées.
«Je lance un appel à la CIDH (Commission interaméricaine des droits de l’Homme), à l’ONU pour qu’elles dénoncent et freinent ce massacre de frères indigènes qui demandent la paix, la démocratie et le respect de la vie dans les rues», a écrit sur Twitter Evo Morales, premier président indigène de son pays.
La Bolivie est secouée depuis un mois par une grave crise à la suite de l’élection contestée à un quatrième mandat d’Evo Morales, qui a depuis démissionné. Depuis son départ, ses partisans manifestent quotidiennement dans les rues de La Paz et dans certaines villes de province pour exiger le départ de Jeanine Añez, qui s’est proclamée le 12 novembre présidente par intérim.