Ces revendications vont à l’encontre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 dans la mesure où elles ne tiennent pas compte des règles sur les lignes de base, les zones maritimes et la classification des entités, peut-on lire.
Dans sa note, Canberra s’oppose également aux revendications de Pékin en matière de droit historique et de droit maritime, et conteste sa présence de longue date en mer Orientale, non sans rappeler que la Cour permanente d’arbitrage a déjà statué dans ce sens en 2016.
D’après l’Australie, aucune base juridique ne permet à la Chine de tracer des lignes droites reliant les points les plus éloignés d’entités maritimes ou de groupes d’îles, ni de revendiquer la possession d’entités submergées.
A noter, enfin, que le gouvernement australien conteste les revendications de la Chine sur les archipels de Hoàng Sa (Paracels) et de Truong Sa (Spratleys).