La communauté internationale soutient la libre navigation maritime en mer Orientale

Anh Huyên
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(VOVWORLD) - La semaine dernière, la mer Orientale était au centre des actualités internationales quand plusieurs pays se sont ralliés aux États-Unis pour dénoncer les revendications territoriales «illégales» de la Chine en mer Orientale. Afin de maintenir la libre navigation dans cet axe maritime stratégique, les nations ont toutes plaidé pour une plus stricte observation du droit international.
La communauté internationale soutient la libre navigation maritime en mer Orientale - ảnh 1 Đảo Phú Lâm thuộc quần đảo Hoàng Sa của Việt Nam bị Trung Quốc dùng vũ lực chiếm đóng và cải tạo bất hợp pháp. Photo: CSIS

La sécurité régionale, notamment la libre navigation maritime et aérienne en mer Orientale, n’a jamais suscité autant l’attention des pays dans et hors de la région Asie-Pacifique.

Les voix unies pour le respect du droit international

Exercices militaires, création des districts de Xisha et de Nansha pour tenter d’administrer les archipels de Hoàng Sa (Paracels) et de Truong Sa (Spratleys) du Vietnam en mer Orientale, etc. Les agissements perpétrés par la Chine depuis trois mois pour s’accaparer de nouveaux territoires en mer Orientale inquiètent la communauté internationale.

La communauté internationale soutient la libre navigation maritime en mer Orientale - ảnh 2Le Premier ministre australien Scott Morrison  

Face au mépris de Pékin à l’égard du droit international, le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré que son pays continuera de soutenir la liberté de navigation maritime en mer Orientale. L’Australie a toujours adopté une position très cohérente à ce sujet et proposera bientôt des initiatives pour maintenir la paix dans la région, a-t-il affirmé à la presse jeudi 16 juillet à Canberra.

L’Inde a affirmé de son côté que les différends territoriaux, dans cette zone maritime, devaient être résolus en usant les voies diplomatiques et en respectant les dispositifs juridiques en vigueur. New Delhi soutient la liberté de navigation dans cette zone hautement stratégique qui est le théâtre de litiges persistants entre la Chine et d'autres pays riverains.

Le 14 juillet, le secrétaire général du cabinet japonais Suga Yoshihide s’est dit inquiet de la recrudescence des tensions dans la région et a appelé les pays riverains à résoudre leurs différends territoriaux par les voies pacifiques et à respecter le droit international.

Le même jour, et après que le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré que la communauté internationale ne permettra pas à Pékin de traiter la mer Orientale comme son empire maritime, le ministre philippin de la Défense Delfin Lorenzana a appelé la Chine à se conformer au jugement rendu en 2016 par la Cour de La Haye concernant la mer Orientale et à respecter la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer dont elle est signataire. Les États-Unis ont affirmé défendre une région Indo-Pacifique libre et ouverte et considèrent que les revendications de Pékin sont parfaitement illégales de même que sa campagne d’intimidation pour contrôler ses nouveaux territoires.

Réaction du Vietnam

Pays côtier disposant d’une souveraineté irréfragable en mer Orientale et président de l’ASEAN, le Vietnam a salué les affirmations de Mike Pompeo et d’autres dirigeants mondiaux en ce qu’elles sont conformes à la déclaration de l’ASEAN exprimée lors du 36e sommet de l’Association.

Fervent défenseur de la stabilité régionale et mondiale, le Vietnam prône le règlement des conflits par les voies pacifiques et promeut le respect de la convention onusienne de 1982 sur le droit de la mer. Ce texte, considéré comme la «constitution mondiale des océans», permettra de créer un environnement pacifique, stable et propice au développement.

 


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