(VOVworld) - De nombreuses activités ont été organisées ce vendredi en Russie, à l’occasion du 97^ème anniversaire de la Révolution d’Octobre. Un défilé et un grand meeting devaient être organisés au pied de la statue de Karl Marx, près de la place Rouge, à Moscou.

Photo: VGP

Ce vendredi matin, à Hanoï, une délégation de la municipalité est allée déposer des gerbes de fleurs devant la statue de Lénine, rendant ainsi hommage au grand artisan de la Révolution d’Octobre, autant qu’au maître à penser de la classe ouvrière et des travailleurs du monde entier.    

Hommage aussi de la presse vietnamienne, et notamment du « Nhan Dan » (Le peuple), et du « Quan Doi Nhan Dan » (L’armée populaire) qui ont publié des photos de Lénine en couverture, assortie, pour le « Nhan Dan », d’une citation du Président Ho Chi Minh : « La Révolution d’Octobre a donné un formidable élan à la classe ouvrière, aux travailleurs et aux peuples opprimés. Elle leur a donné le signal de la libération. La classe ouvière et le peuple vietnamien en général sont pénétrés des enseignements de Lénine et des grandes leçons de la Révolution d’Octobre.»

Dans son article intitulé « Les leçons de la Révolution d’Octobre », le « Quan Doi Nhan Dan » insiste sur le rôle de Lénine, sur son charisme exceptionnel qui aura permis au prolétariat d’imposer son pouvoir. Mais les auteurs de l’article insistent également sur la manière dont le Président Ho Chi Minh a su tirer des enseignements de cette Révolution d’Octobre, qui, à bien des égards, en préfigurait une autre, victorieuse elle-aussi : la Révolution d’août 1945, à Hanoi.   

Toujours dans le cadre des célébrations du 97^ème anniversaire de la Révolution d’Octobre, Vu Xuan Hong, le président de l'Union des organisations d'amitié du Vietnam, a indiqué à la radio nationale la Voix du Vietnam : « S’il n’y a pas eu la Révolution d’Octobre, le Vietnam ne serait pas ce qu’il est devenu. Nous devons beaucoup à l’Union Soviétique et à la Russie, avec laquelle nous entretenons d’ailleurs de très belles relations, dont nous avons lieu d’être fiers. Ceux qui, comme moi, ont eu la chance de faire des études en Union Soviétique, gardent un sentiment profond, où se mêle l’estime et la reconnaissance, à l’égard de leurs professeurs, qui ont su leur insuffler une âme de révolutionnaire. »