Photo: TTXVN

La Cour d'appel de Paris a tenu le 7 mai une audience concernant le procès intenté par la franco-vietnamienne Trân Tô Nga à 14 sociétés chimiques, qui ont approvisionné l'armée américaine en agent orange pendant la guerre du Vietnam.

Lors de l’audience, Bertrand Repolt et William Bourdon, les deux avocats qui apportent leur soutien bénévole à Trân Tô Nga, ont estimé que ces sociétés chimiques devaient endosser leur responsabilité et n’avaient pas le droit à l’immunité en raison de services rendus à l’État américain.

Ils ont affirmé qu'il y avait suffisamment de preuves pour démontrer que ces entreprises avaient participé volontairement à l'appel d'offres et qu’avaient le droit de prendre leurs propres décisions concernant la production, ainsi que la teneur en dioxine des herbicides fournis à l'armée américaine entre 1961 et 1971.

Ces épandages ont eu des conséquences catastrophiques pour la population et l'environnement du Vietnam, qui perdurent encore aujourd'hui, ont affirmé les avocats qui ont également souligné que le droit à un procès était un droit fondamental pour Trân Tô Nga.

Les juges ont pris notes des avis de chaque partie et ont annoncé que le verdict serait rendu public le 22 août prochain.