«J'appelle toutes les parties à prendre conscience du lourd bilan du conflit et de son impact dévastateur sur les civils. Elles doivent toutes faire davantage pour protéger les civils», a lancé M. Guterres, rappelant que diriger des attaques contre des civils était une violation grave du droit humanitaire international et constituait un crime de guerre.
De leur côté, les États-Unis, l’Angleterre, l’Allemagne, le Danemark, la Norvège et l’Espagne ont enclenché le rapatriement du personnel de leurs ambassades, alors que les insurgés approchent de Kaboul, la capitale afghane.
Washington a décidé de «réduire encore davantage» sa «présence diplomatique» à Kaboul «dans les prochaines semaines», a annoncé le porte-parole du département d’État, Ned Price. Pour mener à bien cette évacuation de diplomates américains, le Pentagone va déployer 3.000 soldats à l’aéroport international de la capitale. Un millier d’autres seront envoyés au Qatar en soutien technique et logistique.
Parallèlement, Londres a annoncé le redéploiement de 600 militaires pour aider les ressortissants britanniques à quitter l’Afghanistan.
L’Allemagne, elle aussi, va réduire son personnel diplomatique à Kaboul «au minimum absolument nécessaire». «L’ambassade continuera de travailler», a toutefois précisé le ministre des affaires étrangères allemand, Heiko Maas.