Photo d'illustration
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Au centre du World Trade Center, à New York, deux faisceaux lumineux de 6 kilomètres de haut brillent toute la nuit à l’endroit où se tenaient les Twin towers.
Pour rappel, le 11 septembre 2001, entre 8h46 et 10h03 du matin (heures américaines), quatre avions de ligne détournés et utilisés comme de véritables missiles provoquèrent la mort de 2 977 personnes. Les deux premiers percutèrent les «Twin Towers» (tours jumelles) au cœur du quartier de Manhattan, à New York, tandis que le troisième percuta le Pentagone – le ministère de la Défense – à Washington DC, la capitale fédérale des États-Unis. Le quatrième appareil s’écrasa dans un champ, en Pennsylvanie.
Très rapidement, le gouvernement américain a désigné Al-Qaïda comme instigateur des attaques et Oussama Ben Laden, le chef du groupe terroriste, comme le responsable.
Sur le plan militaire, les Américains ont attaqué l’Afghanistan, fief des Talibans et d’Al-Qaïda, dès octobre 2001. De fil en aiguille, le gouvernement de George W. Bush a accusé le voisin irakien de menacer les États-Unis et de fabriquer des armes de destruction massive. Le pays de Saddam Hussein a donc été attaqué à son tour à partir de mars 2003. Des dizaines voire des centaines de milliers de civils irakiens auraient été tués et près de 4 500 soldats américains sont également morts dans ce conflit ayant duré officiellement huit ans et huit mois.
Si l’on dénombre près de 3 000 victimes le 11 septembre 2001, beaucoup d’autres Américains sont morts des suites de maladies provoquées ce jour-là par les débris toxiques, à commencer par les pompiers et les secouristes de New York.
Jusqu’à présent, l’Afghanistan n’a pas non plus connu d’améliorations durant cette période même si la guerre avec les Américains s’est officiellement terminée en 2014 et que Donald Trump, au pouvoir depuis 2016, a lancé des négociations de paix avec les Talibans et le gouvernement afghan.