A Hôi An: Des touristes se metttent dans la peau de paysans vietnamiens

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(VOVworld)- Aimeriez-vous le temps d’une journée vous mettre dans la peau d’un paysan vietnamien,    porter le chapeau conique traditionnel et travailler dans la rizière au milieu des buffles? C’est possible à Hoi An, dans la province centrale de Quang Nam! Des agences de voyage propose à présent un circuit original, celui de participer à la vie rurale des vrais paysans vietnamiens.
(VOVworld)- Aimeriez-vous le temps d’une journée vous mettre dans la peau d’un paysan vietnamien, porter le chapeau conique traditionnel et travailler dans la rizière au milieu des buffles? C’est possible à Hoi An, dans la province centrale de Quang Nam! Des agences de voyage propose à présent un circuit original, celui de participer à la vie rurale des vrais paysans vietnamiens.
Vers 9 heures du matin et près de l’ancienne cité de Hoi An, ce sont des paysans pas comme les autres qui sont occupés aux champs, on les appelle «Ong Tay» ou «Ba Tay», termes utilisés par les locaux pour désigner les étrangers. Après un petit tour de vélo, ils arrivent parés de leur chapeau conique et se préparent à une journée de labeur.

A Hôi An: Des touristes se metttent dans la peau de paysans vietnamiens - ảnh 1

C’est l’agence de voyage Khoa Tran Hoi An Eco Tour qui est à l’initiative de ce projet. Pour 20 ou 30 dollars seulement la journée, les touristes apprennent les rudiments du travail dans la rizière, ils pourront aussi se détendre en pêchant dans la rivière. La première étape est de s’équiper des outils disponibles dans un petit mirador de garde. Et déjà 2 buffles attelés à leurs charrues attendent patiemment dans le champs boueux. Après quelques explications détaillées, les premiers «volontaires» descendent dans la rizière, encouragés par les moins téméraires...

Labourer à l’aide de buffles est un travail élémentaire que tout paysan doit faire. Bien sûr, quand c’est la première fois, il y a un peu de balbutiements et l’on peut demander de l’aide. Mais au fur et à mesure, on suit le pas tranquille des buffles rôdés à cet exercice quotidien, et ça marche tout seul. Sue Archibald, une canadienne attend impatiemment son tour:

Nous voulons découvrir la vraie vie des Vietnamiens en participant à leurs travaux champêtres au lieu de rester nous reposer dans des hôtels ou sur les plages. Ici, tout est magnifique, les rizières, le ciel bleu, les arbres, les buffles et la façon dont on produit le riz. Superbe! C’est tout à fait différent de ce dont j’ai entendu parlé au Canada.

Après un quart d’heure, les touristes montrent déjà des signes de fatigue, mais sont très enthousiastes et admiratifs devant ce travail harassant. C’est la première fois que Naz Husain, une autre canadienne, dirige un buffle aussi grand:

C’est la plus belle chose que j’ai faite. J’avais peur du buffle au début mais après j’ai trouvé cette expérience superbe. Je suis montée sur le dos du buffle, je l’ai touché. J’aimerais revenir un jour.

A Hôi An: Des touristes se metttent dans la peau de paysans vietnamiens - ảnh 2

Il y a une bonne ambiance dans les rizières. M. Nhiên, propriétaire des buflles nous explique que pour stopper les buffles, les paysans locaux disent «do, do», et les bêtes habituées s’arrêtent immédiatement... mais les touristes dans la confusion crient tout le temps «Stop, Stop!» en tirant fortement la queue de la bête. Celle-ci va alors d’autant plus vite! Cela fait rire tout le monde. Après le labour, les touristes vont chez les paysans battre le riz ou cuisiner du riz et d’autres plats à base de poissons et crevettes attrapés sur la rivière, promesse d’un repas réconfortant après cette journée de travail!

Créé il y a 5 ans, ce circuit attire de plus en plus de monde. Tran Van Khoa, directeur de l’Agence de voyage Khoa Tran Hoi An Eco Tour nous confie:

Ce circuit répond bien à l’appel des autorités de Hoi An qui veulent en faire une cité dédiée au tourisme. Le but est de mieux faire connaitre à l’étranger les campagnes vietnamiennes et la riziculture irriguée traditionnelle du Vietnam. Les travaux champêtres sont courant pour tous ici; mais pas pour les occidentaux venus des pays développés.

A Hôi An: Des touristes se metttent dans la peau de paysans vietnamiens - ảnh 3

Après une telle expérience au Vietnam, beaucoup de touristes veulent revenir s’essayer à cette technique rizicole. Barbara Mahony, elle, s’est promis de repasser à Hoi An pour récolter le riz qu’elle a planté./.

Tô Tuân      

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