La 62e réunion de la Commission du développement social des Nations Unies. Photo: dangcongsan.vn
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Le progrès et l’équité sociale constituent le pilier du développement durable…
Placer la population au centre des politiques et œuvrer pour le progrès et l’équité sociale ont toujours été les mots d’ordre du Parti communiste vietnamien. Lors de son intervention devant la Commission du développement social des Nations Unies, Lê Thi Minh Thoa, la représentante en chef adjointe de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, a démontré, chiffres à l’appui, que ces mots d’ordre n’étaient justement pas de vains mots... Selon elle, les politiques pertinentes mises en place par le Parti ont permis de ramener le taux de pauvreté multidimensionnelle à 4,3%, de doubler le revenu moyen des ménages pauvres et de porter le taux de scolarisation des enfants en âge d’aller à l’école à plus de 90%.
Grâce à son programme national de réduction durable de la pauvreté pour la période 2021-2025, le Vietnam a réduit significativement l’inégalité des genres et l’écart entre riches et pauvres. Notre pays a ainsi atteint l’un des plus importants Objectifs du Millénaire, qui consistait à en finir avec l’extrême pauvreté et la faim.
Plus l’économie se développe, plus la pauvreté recule... Le taux de couverture d’assurance maladie s’accroît rapidement, dans notre pays: il est passé de 60,9% en 2010 à 94,11% en 2024. Par ailleurs, faute de moyens pour garantir une éducation gratuite à tous, le Vietnam s’est concentré sur la lutte contre l’analphabétisme et la généralisation de l’enseignement primaire, puis sur la généralisation de l’enseignement secondaire au niveau du collège: des efforts ayant abouti aux résultats escomptés respectivement en 2000 et en 2010. En l’espace de 40 ans, le nombre d’étudiants a été multiplié par 18.
… lequel pilier continuera d’être renforcé
Lors de son 13e Congrès national, le Parti communiste vietnamien a confirmé sa volonté de faire le parallèle entre développement économique, progrès social, équité sociale et protection de l’environnement.
Il préconise ainsi d’inclure dans ses politiques économiques des mesures visant à garantir le progrès et l’équité sociale, tout en élaborant un nouveau modèle de gestion et de développement social plus adapté à la nouvelle conjoncture.
L’accent sera mis notamment sur l’accompagnement des personnes démunies et vulnérables, pour réduire les disparités avec les autres groupes de population en matière de niveau de vie et d’accès aux ressources sociales, en particulier l’éducation.
De plus, les autorités compétentes sont tenues de donner des prévisions exactes sur les futures modifications de la structure sociale nationale, afin d’élaborer des politiques de développement adéquates.
Pour que l’ensemble de la population soit couvert par la sécurité sociale, l’État s’emploie à réformer le système d’assurance sociale en multipliant ses niveaux et en appliquant de manière synchrone les mesures de réduction de la pauvreté, afin de garantir un niveau de vie minimal acceptable et l’accès aux services fondamentaux à tous.
Certes, la réalisation du progrès et de l’équité sociale est difficile, mais le peuple vietnamien peut compter sur la clairvoyance du Parti communiste, sur la détermination des autorités compétentes et des collectivités locales, mais aussi sur la coopération internationale.