Le Vietnam proteste contre l’installation par la Chine d’une plate-forme de forage à Hoang Sa

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(VOVworld)- Vo Cong Chanh, président du comité populaire du district de Hoang Sa, relevant de la ville de Danang, a promulgué vendredi une protestation officielle contre l’introduction par la Chine de la plate-forme de forage Haiyang 981 et de nombreux bateaux d’escorte dans la zone maritime de Hoang Sa.

(VOVworld)- Vo Cong Chanh, président du comité populaire du district de Hoang Sa, relevant de la ville de Danang, a promulgué vendredi une protestation officielle contre l’introduction par la Chine de la plate-forme de forage Haiyang 981 et de nombreux bateaux d’escorte dans la zone maritime de Hoang Sa.

Le Vietnam proteste contre l’installation par la Chine d’une plate-forme de forage à Hoang Sa - ảnh 1
Vo Cong Chanh, président du comité populaire du district de Hoang Sa, relevant de la ville de Danang.

Le document indique que la plate-forme chinoise a été installée le 2 mai 2014 à 15o29’58’’ de latitude nord, 111o12’06’’ de longitude est, dans la zone maritime de Hoang Sa qui est placée sous la gestion du comité populaire du district de Hoang Sa, de la ville de Danang. «En tant qu’organe administratif local en charge de la gestion du district de Hoang Sa, nous protestons énergiquement contre la partie chinoise qui a violé le droit international tout comme les principes et accords sur les problèmes en mer, portant ainsi atteinte aux relations d’amitié et de coopération entre le Vietnam et la Chine et entre les localités des deux pays. Nous demandons à la Chine d’observer sérieusement et inconditionnellement la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale de 2002 (DOC) et les accord signés par les dirigeants des deux pays, de retirer immédiatement la plate-forme de forage Haiyang 981 et les bateaux chinois des eaux vietnamiennes, de régler tout désaccord et litige par voie de négociation pacifique.» Indique l’acte.

Dans une interview accordée à la radio la Voix du Vietnam, Luong Van Kê, analyste géo-politique au département des affaires internationales, relevant de l’université nationale de Hanoï, a estimé qu’en agissant ainsi, la Chine avait rompu les engagements pris avec les plus hauts dirigeants vietnamiens. Selon lui, la Chine cherche tout simplement à faire main basse sur une grande partie de la mer Orientale comprenant des zones maritimes du plateau continental du Vietnam. Luong Van Kê:

Cet acte de la Chine provoque une grande instabilité, et pas seulement pour les pays  riverains de la mer Orientale. Toutes les grandes puissances mondiales ayant des intérêts relatifs à la libre navigation maritime, à la sécurité commune de la région se retrouvent impliquées, à un moment où nombre d’entre elles modifient leurs stratégies sécuritaire et politique. Je pense que cet acte affectera la sécurité mondiale et pourrait même entrainer des crises non seulement politiques, mais encore une grande crise de l’économie mondiale car le centre géographique et démographique mondial se trouve essentiellement en Asie-Pacifique. On peut dire que cet acte a détruit l’ordre mondial qui était pourtant assez stable depuis quelques années.

Lors d’une rencontre avec le général Vo Van Tuan, chef d’état-major général adjoint de l’armée populaire vietnamienne, le sénateur français Jean-Claude Peyronnet, en viste au Vietnam, a soutenu le Vietnam dans sa volonté de régler le problème présent par voie diplomatique, sur la base de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982. Il a également affirmé que la communauté internationale ne laisserait pas la Chine faire de la mer Orientale sa mer intérieure.

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