Sofia
Kukkonen compte parmi les 10 peintres contemporains les plus importants de la
Finlande. Elle travaille au Vietnam depuis août 2017, et c’est la première fois
qu’elle y accueille le Têt. Ces jours-ci, elle se promène tous les jours avec
ses amis, contemple les rues animées où on vend des branches de pêcher, des
kumquats, des décorations typiques du Têt. En voyant ces gens qui multiplient
les achats avant de rentrer auprès des leurs, sa famille en Finlande lui manque
et elle sent le lien avec son pays natal encore plus fort.
Luke
Basford, 32 ans, enseigne l’anglais à l’université internationale
Vietnam-Australie à Hanoï. Pour ce Têt, ce Britannique compte partir à l’île
Phu Quoc (Sud) pour « expérimenter un Têt insulaire ».
« Le
Têt, c’est l’occasion de déguster des plats traditionnels vietnamiens, a
fortiori le banh chung. Dès que vous venez chez quelqu’un, on vous invite à
déguster ce gâteau de riz gluant », indique Bobby Webber, un
Australien qui enseigne l’anglais au centre de langues étrangères Anh Duong
(Hanoï). C’est son deuxième Têt au Vietnam, et il apprécie beaucoup de voir,
autour de lui, tout le monde acheter des vêtements, des bonzaïs, des produits
alimentaires traditionnels, décorer les maisons...