L’événement a réuni 70 diplomates, chercheurs
et experts vietnamiens et étrangers.
Les litiges en mer Orientale compromettent la
paix et la stabilité en Asie du Sud-Est, dans la mesure où les pays riverains
ont des points de vue et des intérêts divergents, a constaté dans son discours
d’ouverture Peter Girke, le représentant de la fondation allemande. Ce
dialogue est donc l’occasion pour les chercheurs et les experts régionaux et
internationaux de discuter et de proposer des mesures permettant à l’ASEAN de
relever les défis sécuritaires communs, a-t-il souhaité.
« Ce dialogue aborde les questions
brûlantes qui concernent l’Asie du Sud-Est, dont la guerre commerciale
entre les États-Unis et la Chine et la façon dont l’ASEAN pourrait trouver
une place confortable dans cette guerre. Mais nous discuterons également du
rôle du Vietnam qui vient d’être élu membre non permanent du Conseil de
sécurité de l’ONU et qui assumera l’année prochaine la présidence de l’ASEAN.
Que devra-t-il faire pour accélérer l’élaboration et l’adoption d’un code de
conduite en mer Orientale ? Personnellement je suis convaincu qu’en
réglant cette affaire qui est pour lui une priorité absolue, le Vietnam
contribuera significativement au maintien de la paix et de la sécurité
mondiales ».
Les participants au dialogue ont proposé
plusieurs mesures pour renforcer les liens de confiance entre les pays de
l’ASEAN dans des sujets sensibles tels que la détérioration de l’environnement
maritime ou le tarissement des ressources halieutiques. A noter que ce dialogue
maritime coïncide avec la 29e conférence des signataires de la
Convention des Nations unies sur le droit de la mer de l’ONU de 1982, laquelle
conférence vient de débuter à New York.