La nouvelle ruralité à Thai Nguyen

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(VOVworld)-Comme partout ailleurs dans le pays, la province de Thai Nguyen prend une part active à l’instauration de la nouvelle ruralité, avec un certain nombre de communes pilotes, dont La Bang, dans le district de Dai Tu, où le thé est la culture locale numéro un. Sur place, les coopératives agricoles sont en plein essor. Quant au revenu moyen par habitant, il ne cesse de croître. Rien d’étonnant, finalement, lorsque l’on sait que 12 des 19 critères de la nouvelle ruralité ont d’ores-et-déjà été atteints, ce qui a permis à la localité de commencer à faire peau neuve.
(VOVworld)-Comme partout ailleurs dans le pays, la province de Thai Nguyen prend une part active à l’instauration de la nouvelle ruralité, avec un certain nombre de communes pilotes, dont La Bang, dans le district de Dai Tu, où le thé est la culture locale numéro un. Sur place, les coopératives agricoles sont en plein essor. Quant au revenu moyen par habitant, il ne cesse de croître. Rien d’étonnant, finalement, lorsque l’on sait que 12 des 19 critères de la nouvelle ruralité ont d’ores-et-déjà été atteints, ce qui a permis à la localité de commencer à faire peau neuve.

La nouvelle ruralité à Thai Nguyen    - ảnh 1
La culture du thé à La Bang (photo : congthuongthainguyen.gov.vn)


La Bang est une commune montagneuse dont le thé est donc la principale source de revenus. Retenue comme commune pilote dans le district de Dai Tu, elle a résolument pris le chemin d’un développement économique important, synonyme d’élévation du niveau de vie pour ses habitants. Et c’est bien sûr la théiculture qui a été la première concernée par les mesures prises dans le cadre de la nouvelle ruralité, avec la création de plusieurs coopératives et l’apprentissage de nouvelles techniques culturales. Le résultat ne s’est pas fait attendre : le thé de La Bang a immédiatement gagné en qualité. Son prix a d’ailleurs grimpé en conséquence, passant de 150 à 800 mille dongs le kilo. Et comme de juste, ce sont les théiculteurs qui ont engrangé les fruits de cette mutation réussie, leurs revenus annuels ayant été multipliés par 3 ou 4 pour friser désormais les 300 ou 400 millions de dongs.

« On a suivi des cours de formation à la théiculture", nous indique Dang Thi Huyen, une habitante de La Bang, "Et les résultats sont là : le thé se vend au prix fort ! Alors du coup, on a pu reconstruire la maison, acheter des frigos, des téléviseurs flambant neufs… Et pour les frais d’études des enfants, plus de problème ! Et c’est partout comme ça dans le village, tous les foyers se sont enrichis. La pauvreté n’a plus cours, ici. »      

Aujourd’hui, La Bang compte 10 villages où l’on pratique la théiculture intensive. La production s’est rationalisée. Finies les petites exploitations éparses. Désormais, le travail se fait à grande échelle. Le thé est devenu l’or noir d’un peu plus des deux tiers des habitants de la commune, où l’on en dénombre 3800. Il faut dire que le revenu annuel par tête a atteint l’an dernier 20 millions de dongs.

"Etant donné le faible rendement des autres cultures, les villageois se sont tournés vers le thé", nous explique Nguyen Thi Hai, responsable de la coopérative de La Bang. "Bien leur en a pris puisque leurs revenus ont augmenté. Il faut espérer qu’il y aura de plus en plus d’aides et d’investissements : plus il y en a, plus c’est fructueux !"

Comme nous vous le signalions en introduction, les revenus de la théiculture ont permis à la commune de La Bang d’atteindre déjà 12 des 19 critères de la nouvelle ruralité et donc de s’offrir de nouvelles infrastructures. « L’instauration de la nouvelle ruralité suppose que nous soyons en mesure d’optimaliser l’exploitation de nos ressources et donc d’élever les revenus des habitants, » nous fait observer Nguyen Xuan Nang, secrétaire du comité du Parti de La Bang. « C’est un programme qui a reçu un écho très favorable au sein de la population. Dans certains hameaux, les gens ont contribué à l’achat des terrains destinés aux maisons culturelles.  Quant aux mesures concernant l’hygiène et l’environnement, elles sont déployés avec efficacité. Le but, c’est que tous les objectifs soient atteints en 2015. »     

Nguyen Thi Nguyet, la vice-présidente du comité populaire du district de Dai Tu, estime que les bons résultats obtenus à La Bang sont dûs à une bonne compréhension des enjeux de la nouvelle ruralité.   

« Pour instaurer une nouvelle ruralité, » nous dit-elle, «  il faut avant toute chose établir une forme de consensus entre les autorités et la population. Au niveau des autorités, il s’agit de bien saisir les objectifs et de savoir faire œuvre de communication. Quant aux habitants, ils doivent comprendre que c’est dans leur intérêt que ce programme est mis en place. Mais l’objectif est le même pour tous : améliorer le niveau de vie. »

« Améliorer le niveau de vie » : voilà justement ce que La Bang a parfaitement su faire, grâce à la théiculture, qui reste son principal atout. Et cette amélioration du niveau de vie se traduit bien sûr par un regain d’optimisme, condition sine qua non à l’instauration d’une nouvelle ruralité.

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