Unimar : « Quand on est jeune... »

Anh Tuan
Chia sẻ
(VOVworld) - Les rêves nourrissent les enfants et les font grandir, c’est bien connu. C’est d’ailleurs ce qui a décidé Unimar, un groupe de jeunes bénévoles, à organiser une foire aux métiers destinée exclusivement aux enfants. L’idée, c’est bien sûr de faire découvrir de vrais métiers aux enfants, mais aussi, et peut-être surtout, de déclencher de l’enthousiasme. Et d’enthousiasme, les enfants ne sont pas avares ! Ca aussi, c’est bien connu...

(VOVworld) - Les rêves nourrissent les enfants et les font grandir, c’est bien connu. C’est d’ailleurs ce qui a décidé Unimar, un groupe de jeunes bénévoles, à organiser une foire aux métiers destinée exclusivement aux enfants. L’idée, c’est bien sûr de faire découvrir de vrais métiers aux enfants, mais aussi, et peut-être surtout, de déclencher de l’enthousiasme. Et d’enthousiasme, les enfants ne sont pas avares ! Ca aussi, c’est bien connu...

Unimar : « Quand on est jeune... » - ảnh 1

Une trentaine de stands littéralement pris d’assaut par des enfants. Vous imaginez ça ? Policier, soldat, médecin... Il s’agit bien sûr de « jouer à », mais là où le professionnalisme fait encore défaut, l’énergie et l’enthousiasme font des miracles !

Cette foire aux métiers destinée aux enfants en est à sa 5ème édition. Elle est donc organisée par Unimar, en association avec le service de la Culture et du Tourisme de la ville de Hanoi, sur deux jours, à l'occasion de la fête de Mi-automne. 10.000 participants en deux jours : qui l’eût cru ? Certainement pas les organisateurs pour qui ce record d’affluence se situe bien au-delà de toute espérance. Par contre, gérer toute cette marmaille, ce n’est bien évidemment pas une mince affaire. C’est néanmoins celle des membres d’Unimar, qui sont chargés de guider, d’aider et de surveiller les enfants, en essayant de ne pas se faire déborder. Nguyen Anh Duc, l'un des fondateurs d’Unimar : « Cette fois, je suis en charge des bénévoles. Il faut savoir qu’Unimar compte une trentaine de membres officiels auxquels s’ajoutent une bonne centaine de volontaires. En tout, ça nous a demandé une semaine de préparation. Le problème, ici, c’est la chaleur. Il a fallu installer des parasols sur tous les stands. Les enfants sont fragiles, on est obligé de faire attention ! En tout cas, le résultat est là. Plutôt impressionnant, non ? Et en plus, aujourd'hui on célèbre les cinq ans d’Unimar, qui est en fait une association caritative, fondée dans le but d'aider les enfants en difficultés ou atteints de maladies graves. » 

Unimar : « Quand on est jeune... » - ảnh 2

« une association fondée dans le but d’aider les enfants en difficulté »... Au départ, elle était plutôt condidentielle, cette association : 6 membres en tout, des amis de lycée qui s’étaient retrouvés sur les bancs de l’université. Et puis petit à petit, le bouche-à-oreille aidant, le groupe s’est aggrandi jusqu’à compter une trentaine de membres, auxquels viennent s’ajouter des volontaires lorsque tel ou tel évènement se présente, exactement comme nous l’a indiqué Duc, du reste. Tran Anh Huyen, l'un des 6 premiers membres d'Unimar : « Unimar a une seule force motrice : le dynamisme de la jeunesse. On n'a ni l'argent, ni la capacité à organiser un tel évènement. Pour pouvoir démarcher des sponsors, on doit faire un véritable travail d’ingénierie évènementielle.On élabore une stratégie de démarchage, et on négocie jusqu’à ce qu’on ait trouvé un accord, comme c’est le cas aujourd’hui avec Kizcities, Bakerley ou Missway... Note-bien que tout est bénévole ! Nous, ce qu’on voudrait, c’est qu’Unimar puisse se lancer dans l’évènementiel, mais en gardant cette dimension caritative qui est vraiment la sienne. »     

Unimar : « Quand on est jeune... » - ảnh 3

En dehors des stands de métiers, Unimar propose aussi quelques stands où sont vendus des vêtements, des livres, des mangas, des accessoires, des chaussures d’occasion... Le produit de la vente servira à acheter des livres ou des équipements neuf pour les enfants des régions lointaines. Nguyen Bao Yen, mère de deux enfants, une cliente : « Je suis heureuse de pouvoir l'aider d'autres enfants, même si c'est peu de chose. Mes enfants doivent prendre conscience de la chance qu’ils ont. Et avec ces vieux livres, ils apprendront la valeur des choses. »  

Unimar : « Quand on est jeune... » - ảnh 4

Unimar n’est bien évidemment pas la seule organisation de jeunes volontaires. Partis de presque rien, ceux-ci ont réussi à soulever des montagnes à force de volonté. Et ce n’est pas fini ! Prochainement, Unimar envisage de construire des logements sociaux ou des salles de cours pour les enfants des ethnies minoritaires. « Quand on est jeune, c'est le moment ou jamais de réaliser nos rêves », aiment-ils à dire entre eux... Tout un programme...  

Commentaires