«Ambassade verte» est en effet un projet en trois phases: «Mesurer» (réaliser un diagnostic des impacts environnementaux de l’ambassade), «Agir» (Définir et mettre en œuvre un plan d’action) et «Évaluer» (Évaluer les actions, les résultats et améliorer en continu le projet).
Photo: Duc Quy/VOV |
«Il s’agit d’une démarche que nous avons souhaité entreprendre ici, au Vietnam, comme dans beaucoup d’autres ambassades de France dans le monde. Le but est de montrer que nous pouvons, dans les grandes villes du monde, chacune et chacun, là où nous nous trouvons, adapter notre comportement quotidien, notre mode de vie pour permettre d’avoir des pratiques plus respectueuse de l’environnement et de léguer à nos enfants et à nos petits enfants une planète plus propre et plus respectueuse de l’environnement que celle où nous vivons aujourd’hui», nous dit Bertrand Lortholary, l’ambassadeur de France au Vietnam.
Actuellement, pour ce qui est de la richesse de sa biodiversité, le Vietnam se classe au 16e rang, tous continents confondus. Pourtant, sa biodiversité est menacée à cause de la pression démographique, de l’urbanisation, de la destruction des milieux naturels et de l’exploitation excessive de ses ressources naturelles. Pour toutes ces raisons, mais aussi compte tenu de l’attachement que les Français ont pour la nature, l’ambassade de France à Hanoï a décidé de «passer au vert» avec son propre plan d’action.
«Pour aller vite, nous avons privilégié deux actions: la première concerne la biodiversité. Nous avons la chance d’avoir un parc splendide où nous avons multiplié le nombre d’espèces de fleurs, de plantes et d’arbres que nous avions. Nous avons également créé un potager qui nous permet de distribuer des légumes bio à nos employés. Il faut noter aussi la mise en place des murs végétaux pour diminuer l’impact de la chaleur en milieu urbain», précise Bertrand Lortholary.
Photo: Phuong Mai/CVN |
À l’occasion de la Journée mondiale de la biodiversité, les journalistes et le public hanoiens ont eu l’occasion de faire un petit tour dans l’enceinte de l’ambassade afin de mieux comprendre ce projet. Par ailleurs, divers aspects de cette «Ambassade verte» ont été présentés à l’occasion de la «Balade en France» qui vient tout juste d’avoir lieu à Hanoi.
«D’abord, on cherche à trouver des circuits de recyclage qui soient les plus efficaces possibles», nous explique Alexandre Bouchot, le conseiller agricole de l’ambassade. «Nous avons demandé à nos partenaires et aux exposants de limiter au maximum les objets en plastique. La question de la mobilité urbaine est l’un des éléments les plus importants de l’émission de gaz à effet de serre. On a essayé de sensibiliser les participants au festival à cette question».
Dans le cadre de cet événement, un «sapin de promesses» a été planté. Il s’agit d’un sapin de six mètres de haut, orné de bouteilles en plastique recyclées dans lesquelles sont enfermées des promesses écrites allant toutes dans le sens de la protection de l’environnement.
Quand diplomatie rime avec biodiversité…
L’ambassade passe donc au vert. Que la sensibilisation commence!