(VOVworld) - Le marché vietnamien des technologies médicales était estimé à 950 millions de dollars en 2014. Il devrait atteindre 1,2 milliard de dollars en 2016. Quant à la croissance du secteur de la santé, elle est estimée à plus de 18 % par an sur la période 2012-2017. Autant dire que ce marché en plein développement offre de nombreuses opportunités aux entreprises françaises du secteur de la santé. C’est en tout cas ce que constate Mathilde Bravais, responsable des ventes de la société de traitement de l’air en milieu hospitalier ATA Medical, une société qui a déjà quelques expériences au Vietnam.


ATA (Applications Technologiques Avancées) est une PME dynamique et à taille humaine de la région nantaise crée en 1987. ATA conçoit et commercialise des unités de traitement d’air pour les zones à risque infectieux des cliniques et hôpitaux, les salles blanches et les locaux informatiques. Mathilde Bravais, responsable des ventes de la région Asie du Sud-est: "Nous proposons des solutions pour le traitement d'air. C'est une problématique très importante dans l'hôpital parce qu'il y a des risques d'infections par la transmission de l'air. Les infections nosocomiales sont un risque pour l'hôpital et ça peut avoir des conséquences très importantes pour un établissement médical. Nos solutions répondent à cette problématique. Nous avons plusieurs produits, nous avons des armoires de traitement d'air qui s'installent à proximité des zones à traiter. Nous avons également des unités mobiles pour la décontamination de l'air qui sont des solutions très facile à installer qui ne nécessitent aucun travail d'installation. Ça, c'est vraiment pour apporter une solution instantanée et notamment pour des hôpitaux et des salles déjà existants. C'est une solution facile. Nous avons aussi des plafonds à flux laminaire et des lampes opératoires." 

Certifiée ISO 9001, ATA propose une gamme de produits qui répond aux besoins et aux exigences des zones à empoussièrement contrôlé. L’obtention d’une qualité d’air appropriée nécessite de prendre soigneusement en compte les spécificités de la zone à risque considérée et notamment les objectifs à atteindre en terme de classe d’empoussièrement particulaire et de classe de propreté bactériologique pour définir avec soin les paramètres de diffusion de l'air, d'efficacité de la filtration, de débit et conditions (température et hygrométrie) de l'air soufflé..."Chaque unité a une capacité en terme de débit d'air et adaptée à un certain volume d'une salle. Donc pour chaque projet on a besoin des dimensions de la salle, on a besoin de savoir quel type d'activité que se passe dans cette salle. Si c'est une chirurgie, quel type de chirurgie. Et en fonction de cette activité, on peut déterminer un nombre de changement d'air par heure. On multiplie le volume par ce taux de changement d'air par heure et on arrive à un débit nécessaire pour traiter la zone. On a besoin de ces informations là pour déterminer quel débit va pouvoir adapter. Pour ça on propose ensuite des solutions différentes avec des débits qui varie. Et je pense qu'on a un positionnement prix qui peut être intéressant sur le marché vietnamien.", a fait savoir Mathilde Bravais.   

Au Vietnam, ATA est déjà en partenariat avec une société nommée SaigonMed. Ensemble, ces deux sociétés ont fait leur première installation commune de systèmes de traitement de l'air à l'hôpital Tam Ap, dans le sud. Elles ont désormais pour ambition de fournir aux grands hôpitaux vietnamiens comme Viet Duc, Bach Mai à Hanoi ou encore Cho Ray à Ho Chi Minh-ville... exclusivement des systèmes de traitement d'air. "On travaille ici au Vietnam avec une société qui s'appelle SaigonMed. C'est une société qui est venue en France pour être formée et qu'on a aussi formée ici au Vietnam lors de notre première installation. On a fait ensemble le projet Tam Ap, à Ho Chi Minh-ville avec eux. Dont ça a très bien passé. Ils sont très compétents, nous sommes très contents de ce partenariat. On a d'autres projets en cours de préparation, de chiffrage etc... avec eux et on espère de faire de nombreux projets encore avec cette société.", a dit Mathilde Bravais. 

Pour ATA, le service après ventes est aussi crucial que n'importe quelle étape. Elle a confié cette tache important a son partenaire vietnamien SaigonMed. "Pour nous c'est aussi très important de choisir un partenaire qui est compétent et de le former bien pour qu'il puisse s'assurer le service après vente sur place. Parce que évidement, nous on est en France, on ne peut pas agir au quotidien. Pour ça,  SaigonMed répond tout à fait à ça. Ils ont été formé, comme je vous l'avez dit, ils sont compétents. Ils ont un bureau dans le nord et un bureau dans le sud dont ils peuvent couvrir l'ensemble du pays très facilement." a partagé Mathilde Bravais.     

Après le Vietnam, la prochaine ambition d'ATA est de conquérir d’autres marchés de la région comme le Cambodge, le Laos... ou même la Thaïlande. Elle souhaite dans un premier temps renforcer son partenariat avec SaigonMed et créer d’autres bureaux dans la région.