Internationalisation et francophonisation des établissements d’enseignement supérieur d’Asie

Duc Quy
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(VOVWORLD) - Une conférence exceptionnelle sur l’internationalisation et la francophonisation des établissements d’enseignement supérieur d’Asie se tiendra les 27 et 28 novembre au département de français de l’Université de Langues et d’Etudes internationales (ULIS) à Hanoï. 

La prochaine conférence sur l’internationalisation et la francophonisation des établissements d’enseignement supérieur d’Asie est la première concrétisation de la coopération entre l’ULIS et l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Son objectif ? Créer des réseaux de recherche entre établissements francophones de la région Asie-Pacifique et des pays du Nord. 

Internationalisation et francophonisation des établissements d’enseignement supérieur d’Asie - ảnh 1 De gauche à droite: Sylvain St-Amand, directeur du Service des relations internationales, Robert Proulx, recteur de l’UQÀM, Dinh Hong Van, doyen du département de français de l’ULIS. Photo: Duc Quy/VOV5

«Une quarantaine de participants sont attendus. Ce sont des recteurs, des vice-recteurs, des directeurs de recherche et des représentants des universités des pays du Nord et de l’Asie-Pacifique», nous indique Dinh Hong Van, le doyen du département de français.
Tous ces grands pontes des milieux universitaires participeront à un colloque qui sortira du cadre traditionnel dans la mesure où il débutera par les séances de travail, comme nous l’explique Dinh Hong Van.
«Ce sera un colloque un peu exceptionnel», nous dit-il. «En effet, dans la formule conventionnelle traditionnelle, on commence souvent par des discours, mais cette fois, dès le petit matin, les participants se mettront tout de suite au travail. La partie institutionnelle, c’est-à-dire avec les représentants des ambassades, des organisations internationales et des universités, n’interviendra qu’après, c’est à dire plutôt en fin d’après-midi, en espérant que les travaux de la journée aient pu effectivement aboutir à la mise en place de ces réseaux de recherche.»    
Importé des Etats-Unis, ce type de conférence qui s’appelle «World café» est une méthodologie de discussion entre acteurs permettant, en intelligence collective, de faire émerger des propositions concrètes et partagées par tous. Le dernier colloque de ce type organisé par l’UQÀM à Montréal a vraiment cassé les normes. 
«On a organisé un colloque en septembre dernier avec des collègues d’Amérique du Sud qui ont été très surpris, d’abord  par la formule. Ils sont assis autour d’une table et chacun doit contribuer à répondre à une question ou à proposer  des solutions à des problèmes qui touchent tout le monde. A la fin de la journée, on a pu bâtir un projet commun et créer un réseau de partenariat… Tout ça pour dire qu’en l’espace d’une journée, d’une façon assez structurée, les gens vont ressortir avec de nouvelles idées, de nouveaux partenaires, de nouvelles pistes de recherche.... Alors ce que nous allons essayer ici avec nos collègues de l’ULIS est très intéressant», nous explique Sylvain St-Amand, directeur du Service des relations internationales de l’UQÀM.
Si à Montréal, il y avait des musiciens, des danseurs et des robots en guise d’hôtes d’accueil, le département de français prévoit quant à lui des dessins sur sable et un défilé en «ao dài». 
Comme quoi, un colloque n’est pas nécessairement une assemblée pontifiante et rébarbative. Et c’est tant mieux pour la francophonie, en l’occurrence, dont on voit bien qu’elle n’a rien perdu de sa vitalité…    

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