 Anoula Kinnen (au centre) avec des stagiaires du projets 2.5. Photo: Facebook |
Anoula Kinnen : Le projet 2.5, axé sur le journalisme, est un accord entre des partenaires belges tels que l'Agence Belga, la RTBF et l'Université Libre de Bruxelles, et des partenaires vietnamiens, notamment l'Agence Vietnamienne d'Information et la Voix du Vietnam. Cet accord vise à renforcer les compétences journalistiques des professionnels vietnamiens, notamment en langue française. L'objectif est de former des journalistes capables d'analyser et de présenter l'information de manière efficace pour un public international.
Comment évaluez-vous la coopération entre la délégation Wallonie-Bruxelles International et le Vietnam dans le cadre du projet 2.5?
Anoula Kinnen: Notre coopération, en particulier dans le domaine des bourses d'études, repose sur des accords solides avec nos partenaires vietnamiens. Le projet 2.5 est un exemple réussi de collaboration, où les échanges entre professionnels belges et vietnamiens permettent un enrichissement mutuel. La formation ne se limite pas seulement au journalisme, mais englobe également le renforcement de la compétence en français, une langue internationale essentielle. L'évaluation à mi-parcours que nous effectuons actuellement lors de cette commission mixte permanente avec le Vietnam nous permet de recueillir les retours de nos partenaires et d'ajuster nos actions pour les années à venir.
Quels sont les critères de sélection pour les candidats participant aux échanges de ce projet?
Anoula Kinnen: Les critères de sélection sont déterminés en collaboration avec nos partenaires vietnamiens, qui connaissent bien les profils des candidats belges. La compétence dans le domaine du journalisme, la maîtrise du français et de l'anglais, ainsi que la volonté et la joie d'apprendre sont des critères importants. Les candidats doivent être capables de s'exprimer efficacement en français et de s'adapter à un environnement international.
Comment la délégation Wallonie-Bruxelles International soutient-elle les stagiaires tout au long de leurs études en Belgique?
Anoula Kinnen: Nous soutenons les stagiaires grâce à des bourses qui couvrent leur programme d'études, pouvant aller d'un mois à douze mois en fonction du secteur. Ces bourses sont distribuées mensuellement, que ce soit par le biais de cartes prépayées retirées en Belgique ou par des transferts bancaires internationaux. Les fonds permettent aux stagiaires de subvenir à leurs besoins, de payer leur logement et, le cas échéant, les frais d'inscription. Nous fournissons également une assurance maladie et accident, assurant ainsi le bien-être des étudiants pendant leur séjour.
Existe-t-il des programmes ou initiatives spécifiques pour promouvoir l'apprentissage du français dans les domaines de la radio, de la télévision, etc.?
Anoula Kinnen: Absolument, le projet 2.5 vise spécifiquement à promouvoir la langue française et la Belgique francophone. Nous encourageons la participation des journalistes locaux à des événements en Belgique et favorisons les échanges entre délégations vietnamiennes et belges. Nous cherchons à renforcer cette coopération dans les domaines de la radio et de la télévision en favorisant une compréhension approfondie de la langue française.
Quelles sont les perspectives de cette coopération?
Anoula Kinnen: Les perspectives sont très positives. La coopération avec le Vietnam existe depuis 30 ans, et au fil du temps, elle n'a cessé d'évoluer et de s'élargir. Nous avons actuellement 27 projets en cours pour la période 2022-2024, et les demandes ne cessent d'augmenter. Nous anticipons une croissance continue, dépassant probablement les 60 boursiers par an d'ici 2025.
Envisagez-vous d'explorer de nouveaux domaines de coopération?
Anoula Kinnen: La coopération est solide, et nous sommes ouverts à explorer de nouveaux domaines en fonction des demandes des partenaires vietnamiens. Par exemple, nous pourrions envisager le développement de guides francophones vietnamiens pour répondre à la demande croissante de visiteurs francophones au Vietnam. Cela dépendra des besoins exprimés par nos partenaires et du dynamisme de la demande.