(VOVworld) - Parler du Docteur et Directeur de l’hôpital central de pédiatrie et Médecin du peuple Nguyen Thanh Liem, c’est parler de ses succès reconnus dans le domaine pédiatrique par tout le milieu médical international. En effet, on lui doit les séparations réussies des frères siamois Nghia et Dan et des siamoises Cuc et An. Il a aussi fait ses preuves lors d’opérations d’hernie hiatale. Pendant ses 40 ans d’exercice, Nguyen Thanh Liem a été maintes fois récompensés.
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Le prix “Talent du Vietnam” a été remis au professeur Nguyen Thanh Liem pour ses recherches endoscopiques chez les enfants. Grâce à lui, la pédiatrie vietnamienne a acquis quelques titres de noblesse. C’est aussi le premier médecin vietnamien à avoir réalisé une greffe de rein, ouvrant ainsi de nouveaux horizons aux enfants atteints de maladies incurables. Il est aussi le premier Vietnamien à avoir utilisé l’endoscopie pour pratiquer une intervention chirurgicale délicate chez un petit patient. Ce n’est pas tout, Nguyen Thanh Liem a fait publier une quarantaine de ses ouvrages dans des revues internationales.
Oui, j’ai reçu plusieurs prix dont des spéciaux, nous dit-il… Mais le plus important pour moi, c’est mon travail, ma vie.
Ce professeur-chercheur est un passionné. Plusieurs opérations difficiles ont, grâce à ses efforts, été menés à l’hôpital central de la pédiatrie du Vietnam… avec succès. Mais là où il s’illustre en Asie du Sud-Est, c’est dans sa technique endoscopique chez l’enfant ; technique qui égale celles des pays développés.
Je dis toujours à mes collègues qu’il faut traiter nos patients comme si c’était des proches, tombés malades, ou comme s’ils étaient l’enfant unique de la famille, nous confie Nguyen Thanh Liem… En médecine, une fois qu’on décide d’opérer un patient, l’échec peut être synonyme de grande perte ! C’est pourquoi, avant d’appliquer toute nouvelle technologie, il faut une concertation du corps médical, car la sécurité du patient peut être mise en jeu.
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Ses travaux de recherche et sa gestion de l’hôpital ne lui laisse guère beaucoup de temps et pourtant, il essaie toujours de créer une relation amicale avec les patients, relation qui le motive plus que tout. Trinh Quoc Phong, habitant la ville portuaire de Haiphong, à 130 km de Hanoi, est père d’une fillette de 6 ans atteinte d’une défaillance rénale :
J’ai rencontré le docteur Nguyen Thanh Liem à plusieurs reprises, avant l’opération de ma fille, dit Phong. Il s’est montré concerné et préoccupé. Il a su créer les meilleures conditions pour ma fille et la réussite de l’opération. Nous tenons à remercier tout le personnel de l’hôpital.
Nguyen Thanh Liem force l’admiration de ses collègues non seulement par son talent, mais aussi par générosité. D’ailleurs, on le surnomme avec une certaine tendresse “Le maître Liem”.
J’ai appris beaucoup du professeur : assiduité, dynamisme, créativité… nous fait savoir Le Anh Dung, un médecin de l’hôpital. C’est aussi quelqu’un qui a bien assimilé les enseignements du Président Ho Chi Minh: “Le médecin doit être comme une douce mère”. Lors de ses visites aux patients, il est toujours dévoué et explique minutieusement le suivi du protocole médical.
Le professeur Nguyen Thanh Liem cherche aussi à améliorer d’autres compétences de ses confrères. Ainsi, depuis 10 ans, il encourage l’usage de l’anglais lors des briefings et se préoccupe de la formation scientifique. Un institut de recherche de la santé infantile a vu le jour tout avec un groupe de formateurs en anglais. Grâce à tous ces efforts, les recherches publiées par l’hôpital dans les revues internationales sont de plus en plus nombreuses. Mais cela va de soi, ce qui compte le plus pour le Docteur Nguyen Thanh Liem, c’est la guérison des patients après chaque opération !