Save Vietnam’s Wildlife

Duc Quy
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(VOVworld) - De l’Afrique à l’Asie, le braconnage et le trafic d'animaux sauvages atteignent aujourd’hui un niveau épidémique : 213 milliards de dollars, soit 160 milliards d'euros par an selon The Guardian. Quel avenir pour la faune sauvage ? Certainement aucun, si certaines organisations gouvernementales comme « Save Vietnam’s Wildlife » n’étaient justement pas là pour tirer le signal d’alarme.
(VOVworld) - De l’Afrique à l’Asie, le braconnage et le trafic d'animaux sauvages atteignent aujourd’hui un niveau épidémique : 213 milliards de dollars, soit 160 milliards d'euros par an selon The Guardian. Quel avenir pour la faune sauvage ? Certainement aucun, si certaines organisations gouvernementales comme « Save Vietnam’s Wildlife » n’étaient justement pas là pour tirer le signal d’alarme.
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Photo: Save Vietnam’s Wildlife

En fait, comme son nom l’indique, cette organisation à but non-lucratif s’engage pour la protection des animaux sauvages au Vietnam, un pays tropical où se trouvent notamment 11 parcs nationaux et 61 réserves naturelles, ce qui suppose une faune sauvage variée. Mais cette faune est constamment menacée. Témoins : les rhinocéros unicornes de Java dont le gouvernement a confirmé la disparition en 2010.

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Photo: VOV/Duc Quy

Nguyễn Văn Thái, président de « Save Vietnam’s Wildlife » : « Pour lutter contre ce phénomène, notre organisation s’est lancée à corps perdu dans diverses missions : sauvetage et préservation des animaux sauvages confisqués issus du trafic, recherches et études en vue d’une meilleure gestion des populations animalières dans leurs milieux naturels et campagnes de sensibilisation. En outre, nous collaborons avec les autorités pour faire respecter la loi sur les animaux sauvages, mais aussi pour garantir le bien-être des animaux vivant dans des zoos ou des centres de sauvegarde ».

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Photo: Save Vietnam’s Wildlife

Selon Thái, les pangolins - des mammifères au corps recouvert d'écailles qui peuplent les forêts et les savanes des régions tropicales et équatoriales en Afrique et en Asie du Sud-Est - font aujourd’hui l’objet d’une chasse généralisée et particulièrement dévastatrice.   

« Aujourd’hui, nous concentrons tous nos efforts et toutes nos énergies dans le sauvetage et la sauvegarde des pangolins, qui font l’objet d’un vaste trafic.  Chaque année, plus de 10 000 pangolins sont confisqués à des trafiquants, mais je pense que ce chiffre, aussi exorbitant soit-il, est encore en-deçà de la réalité.  Il faut dire que beaucoup de gens croient aux vertus médicinales de certaines parties du corps des animaux sauvages. Je pense en particulier à la corne de rhinocéros. Mais c’est absurde ! »,­ dit-il.    

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Photo: VOV/Duc Quy

Joignant le geste à la parole, Nguyễn Văn Thái et ses collègues font le tour des fêtes foraines pour sensibiliser, encore et toujours, à la protection des animaux sauvages. Hồ Thị Kim Lan, chargée de l’éducation à la sauvegarde des animaux sauvages: «En plus d’exposer des documents, des affiches et des papillons sur les animaux sauvages, nous vendons aussi des tee-shirts et des accessoires pour collecter de l’argent. Mais ce qui attire le plus, c’est toujours des jeux. Aujourd’hui, nous proposons au public trois jeux. Pour gagner le premier jeu, on doit relier les images de sept animaux se trouvant au parc national Cuc Phuong à leurs noms. Pour le deuxième, il faut identifier le pangolin javanais et le pangolin de Chine - deux espèces de pangolin vivant dans le Nord et le Sud du Vietnam. Quant au troisième jeu, c’est le jeu de mots dans lequel, les participants doivent identifier les animaux étant « en danger » et les cinq combines concernant le trafic ». 

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Que pensent-ils, les visiteurs, de ces idées ? Thanh Thao, une jeune comptable : « J’ai bien aimé le jeu de mots. Il y a deux tests et le deuxième est assez difficile. Ça m’intéresse beaucoup. Je vient de dire à Kim Lan que si son organisation a besoin de jeunes volontaires, elle peut me téléphoner tout de suite. Mes amis et moi avons signé un engagement à ne jamais chasser ou consommer de la viande d’animaux sauvages. »   

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Les signatures de Thanh Thao, de ses amis et de milliers d’autres, jeunes et moins jeunes, nous font espérer que les animaux sauvages ont encore un avenir sur Terre.

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