Mathieu Arnaudet: « Volontaire sans cadre, sans rien, ça me plaît beaucoup »

Duc Quy
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(VOVworld) - Mathieu Arnaudet nourrit une véritable passion pour les activités de volontariat. « Fenêtre des jeunes » de cette semaine nous invite à découvrir le parcours un peu hors-norme de ce jeune homme qui est maintenant en charge de la communication à l’Espace Volontariat au Vietnam.

(VOVworld) - Mathieu Arnaudet nourrit une véritable passion pour les activités de volontariat. « Fenêtre des jeunes » de cette semaine nous invite à découvrir le parcours un peu hors-norme de ce jeune homme qui est maintenant en charge de la communication à l’Espace Volontariat au Vietnam.

Mathieu Arnaudet: « Volontaire sans cadre, sans rien, ça me plaît beaucoup »  - ảnh 1
Photo: Facebook Mathieu Arnaudet

L’an dernier, j’ai travaillé au Mali pendant dix mois. J’étais volontaire dans une association malienne, l’APCEF. On a travaillé dans différents domaines, la lutte contre le mariage forcé, la lutte contre l’excision, la promotion de de l’éducation… Je m’occupais de la communication, sur ces projets. C’est quelque chose qui m’a vraiment marqué parce que j’ai découvert le Mali grâce à cette association, et découvert le travail là-bas. C’était très enrichissant en tant que volontaire, sans cadre, sans rien. Ça m’a apporté beaucoup et c’est pour ça que je continue dans le volontariat.

Pour quelle raison êtes-vous venu au Vietnam pour travailler avec une association de volontariat ?

J’ai effectué un Master au Vietnam en 2010-2011. J’étais étudiant à l’époque et depuis j’ai travaillé deux ans en Afrique dont une année au Tchad et une autre au Mali, mais j’avais envie de retourner au Vietnam pour faire une expérience professionnelle et découvrir le pays avec cette expérience. Donc, c’est pour ça que j’ai postulé à ce poste de volontaire. J’ai réussi à avoir le poste et je suis revenu au Vietnam fin juillet 2014 pour une mission de deux ans en tant que chargé de communication à l’Espace Volontariat.

Principalement, je m’occupe de la relation avec les médias. Je suis aussi en charge de tout ce qui est création de support de communication pour l’Espace Volontariat, valorisation du travail des volontaires à travers des reportages photographiques, de montage vidéo, etc… Mais outre mon travail de communicateur, je gère tout ce qui est demande concernant le volontariat. Quand quelqu’un, Vietnamien ou Français, envoie un mail à l’Espace Volontariat, alors c’est moi qui y répond. Je suis aussi en charge de la recherche des sponsors de financement. 

Vous avez donc suivi un master dans notre pays. Est-ce que cette formation a été utile à votre vie professionnelle ? Et en général, que pensez-vous de la qualité des formations francophones au Vietnam ?

J’ai suivi une formation en relation économique internationale, notamment entre l’Union européenne et l’Asie. C’était une formation délocalisée à Hanoï avec des enseignants français et vietnamiens. A mon sens, c’était une bonne formation. Ma promotion était la deuxième, donc, il y a des choses qui devraient s’améliorer notamment dans le fait que ça peut être plus professionnalisant. Mais je pense que depuis lors, ils ont créé des partenariats ici, que ça s’est développé… L’offre française en master ici est assez bonne, je pense.

Pourriez-vous donner quelques conseils à vos compatriotes et aux étudiants francophones qui voudraient aller dans notre pays pour y faire un master ?

De ne pas hésiter à contacter directement les personnes en charge de ces masters et même nous, à l’Espace Volontariat, parce qu’on pourra mettre en relation les futurs étudiants avec les chargés de cours ici. Et puis, commencer à prendre des cours de vietnamien avant de venir. Ne pas hésiter à rester sur place pour faire des stages, créer des relations et puis saisir des opportunités de travail.

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