La culture et l’élevage sur l’archipel de Truong Sa

Vinh Phong
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(VOVworld) - Le climat rigoureux et la pénurie d’eau douce rendent difficiles la culture et l’élevage sur l’archipel de Truong Sa. Mais grâce aux efforts incessants des insulaires et des soldats en garnison, le jardin potager est presque partout présent sur l’île. Les produits d’élevage contribuent à améliorer les repas quotidiens des soldats.
(VOVworld) - Le climat rigoureux et la pénurie d’eau douce rendent difficiles la culture et l’élevage sur l’archipel de Truong Sa. Mais grâce aux efforts incessants des insulaires et des soldats en garnison, le jardin potager est presque partout présent sur l’île. Les produits d’élevage contribuent à améliorer les repas quotidiens des soldats.

“Les petites et moyennes exploitations agricoles”, tel est le terme utilisé par les journalistes pour désigner les jardins potagers et les petits élevages que l’on trouve sur l’archipel de Truong Sa. Les légumes sont cultivés un peu partout: dans les petits jardins bien sûr, mais aussi dans les vases et les plateaux.

La culture et l’élevage sur l’archipel de Truong Sa - ảnh 1


La terre, ainsi que les différentes variétés végétales, viennent du continent. Quant aux produits d’élevage, il peut s’agir aussi bien de volailles, de cochons, de boeufs ou même de lapins. Auparavant, la pénurie d’eau douce, de terre et d’engrais, rendait la culture maraichère presque impossible, surtout sur les îles submergées. Aujourd’hui,  les visites de plus en plus fréquentes des bateaux venus de la terre ferme ont radicalement changé la donne. Le colonel Nguyen Duc Du, chef adjoint de l’île Sinh Ton Dong, nous fait savoir: “Les soldats s’intéressent beaucoup à la culture et à l’élevage. On apporte sur l’île plusieurs types de légumes, mais la culture n’est pas facile. La terre vient également du continent. Et pour fertiliser le sol, on utilise des engrais organiques obtenus à partir de feuilles mortes. On a maintenant suffisament de légumes pour nos repas quotidiens ».

Il y a même une campagne promotionnelle qui a été lancée pour encourager les soldats et les insulaires à cultiver les légumes, à élever les volailles et les animaux sur l’archipel. Ainsi, nous sommes très étonnés de voir des champs de légumes sur les grandes îles comme Truong Sa Lon, Song Tu Tay ou encore Nam Yet. On y trouve tout type de légumes: le liseron d’eau, l’épinard, le chou, la salade et les herbes aromatiques, de même que des arbres fruitiers parmi lesquels le bananier ou le papayer. D’après le lieutenant-colonel Hoang Van Vinh, chargé du service logistique de l’île Truong Sa Dong, la plantation devient plus difficile pendant la saison de la mousson.“Pendant la saison de la mousson, les légumes doivent être couverts de nylon  car sinon, ils n’arrivent pas à résister aux vents violents, explique-t-il. En cette saison, on cultive les légumes essentiellement dans les plateaux, c’est plus pratique, c’est facile à déplacer, et ça permet d’économiser l’eau. On en a 120 au total. Avec ce dispositif, nous pouvons manger des légumes tous les jours. »

Sur les grandes îles comme Truong Sa Dong, l’élevage se développe bien. Imaginez, nous nous y sommes instantanément sentis chez nous, et  encore davantage à la vue des canards, et des poulets cherchant leur nourriture à l’ombre des arbres. Est ici réunie toute l’authenticité de la campagne vietnamienne. Toujours selon Hoang Van Vinh, l’année dernière, l’île Truong Sa Dong a produit 6,5 tonnes de légumes et 1,6 tonnes de viande.

« Nous essayons de faire en sorte que les volailles se reproduisent, dit-il. Les oeufs des canards sont couvés par les poulets par exemple. Autre exemple, on apporte des oeufs de canards couvés sur la terre ferme, et on utilise ensuite des ampoules électriques pour les faire éclore. C’est efficace ! L’année dernière, on a donné la vie à 300 canards. »

Les soldats ont même créé leur propre incubateur pour faire éclore les oeufs, et appliqué de nouvelles techniques d’élevage pour multiplier les animaux domestiques sur l’île. “Un homme affamé est un homme en colère”, nous disait Jacques Diouf, le patron de l’Organisations des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. Les repas équilibrés permettent donc à nos soldats d’avoir une bonne santé, si bien qu’ils peuvent accomplir leur tâche de défense de la souveraineté nationale dans les meilleures conditions./. 

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