(VOVworld) - L’archipel de Hai Tac, littéralement «archipel des Pirates», aiguise la curiosité des touristes qui sont de plus en plus nombreux à s’y rendre. Si par le passé, l’endroit avait mauvaise réputation à cause des pillages de pirates, il est aujourd’hui une villégiature tranquille à la beauté mystérieuse et sauvage.
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Situé à une trentaine de kilomètres de Ha Tien, dans la province de Kiên Giang (Sud), l’archipel de Hai Tac est composé de 16 îlots, rattachés à la commune insulaire de Tien Hai. Moins connu que Phu Quoc et Nam Du, il est en revanche très prisé des curieux qui voient dans son nom l’évocation d’aventures extraordinaires et qui, sur place, savoureront le sable fin et l’eau turquoise. Nguyen Thanh Sang, un touriste d’An Giang :
«J’ai entendu parler de cet archipel par mes amis. Son nom m’a donné envie d’aller découvrir. Il ressemble à une perle brute. J’ai dormi dans l’une des cabanes rudimentaires construites au bord de la mer. J’étais ravi.»
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Situé sur l’axe maritime névralgique de la région, l’archipel était, au 17ème siècle, le fief des pirates qui attaquaient les bateaux chinois et européens. De cette histoire tumultueuse, il porte le nom.
Comme il se trouve entre le gofle de Hà Tiên - Rach Gia et le golfe de Thaïlande, l’archipel de Hai Tac est protégé naturellement des typhons tropicaux qui sévissent chaque année dans les régions côtières. Ses eaux chaudes favorisent la pêche et l’aquaculture.
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Hong Xuan Than habite depuis toujours à Hon Tre Lon, le plus grand îlot de l’archipel. Il se souvient d’avoir hébergé les premiers touristes chez lui et leur avoir servi de guide. Devant la beauté sauvage de la nature et l’hospitalité des insulaires, ils sont tous restés bouche bée. Le bouche à oreille a fait le reste et aujourd’hui, les touristes sont de plus en plus nombreux.
Les quelque 30.000 voyageurs qui se sont rendus sur l’archipel en 2015 ont rapporté aux habitants pas moins de 8 milliards de dongs. Si ce montant reste modeste, il est un revenu supplémentaire non négligeable pour les insulaires.
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Conscientes du potentiel de l’endroit, les autorités de Kiên Giang ont beaucoup d’idées pour profiter de cette manne, certains ilôts seront transformés en zones écotouristes. Tang Hong Phuoc, président du comité populaire de la commune Tien Hai.
«A l’évidence, c’est une zone idéale pour le tourisme. Mais il faut renouveler les infrastructures avant d’accueillir les touristes.»
Plusieurs ouvrages devraient être mis en chantier cette année : centre municipal, marché, embarcadère, usine de traitement de déchets… Le réseau électrique national devrait aussi couvrir en 2017 la commune.