La Voix du Vietnam dans le cœur des auditeurs

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(VOVworld) - En dépit de la montée en puissance d’internet, de facebook, de la télévision… la radio tient bon. De nombreuses personnes continuent d’écouter la Voix du Vietnam qu’elles considèrent comme une amie très proche. A l’occasion des 70 ans de la radio nationale, nous tenons à rendre hommage à ces auditeurs fidèles, notre raison d’être.

(VOVworld) - En dépit de la montée en puissance d’internet, de facebook, de la télévision… la radio tient bon. De nombreuses personnes continuent d’écouter la Voix du Vietnam qu’elles considèrent comme une amie très proche. A l’occasion des 70 ans de la radio nationale, nous tenons à rendre hommage à ces auditeurs fidèles, notre raison d’être.

 

La Voix du Vietnam dans le cœur des auditeurs - ảnh 1
Le Russe Dmitri Kotenev a entendu la Voix du Vietnam avant d’y mettre les pieds

Depuis des dizaines d’années, chaque matin, Nguyen Van Tong allume sa radio pour écouter la Voix du Vietnam. Pour l’ancien directeur du service de la Culture et de l’Information de Ho Chi Minh-ville, la radio est une vieille compagne fidèle, depuis le temps de la résistance, quand il était dans le maquis. « La radio a joué un rôle très important dans la révolution, estime-t-il. Je me souviens qu’à l’époque de la résistance, chaque nuit, je traversais les villages où tout le monde écoutait la radio. Maintenant, les gens regardent la télévision mais continuent quand même d’écouter la radio. Pour moi en tous cas, le générique de la Voix du Vietnam est quelque chose d’indispensable. »

Source d’informations officielles, la Voix du Vietnam se veut à la fois rapide et fiable. Ses ondes couvrent l’ensemble du pays, du continent à la mer. « Dès que j’ai un peu de temps libre, j’allume la radio pour écouter les informations, les chansons sur Hoang Sa, Truong Sa, sur la mer et les îles du pays... Et surtout, je suis attentivement tous les bulletins météo à la radio », dit Pham Van Dong, pêcheur dans la zone des Spratleys.

Dépassant les frontières nationales, la Voix du Vietnam est aussi écoutée à l’international. Ses auditeurs sont de tous les âges, de tous les milieux professionnels. Leur point commun : la passion des ondes courtes. Le Russe Dmitri Kotenev a entendu la Voix du Vietnam avant d’y mettre les pieds. « C’est tout à fait par hasard que j’ai pris connaissance de la Voix du Vietnam. C’était en 2004, je suis tombé sur le journal russophone de VOV alors que je cherchais des fréquences d’ondes courtes. C’était en plus à l’occasion de l’anniversaire de la victoire de Dien Bien Phu, raconte-t-il. J’ai tout de suite aimé cette émission. J’ai pris l’habitude de l’écouter du début jusqu’à la fin. Elle m’apprend beaucoup de choses sur le Vietnam, tous ses aspects : le droit, la vie, les paysages, le tourisme, les activités du Parti communiste vietnamien, des dirigeants vietnamiens… »

Depuis plus de quarante ans qu’il vit dans un petit village de l’ouest du Maryland, aux Etats-Unis, où même les GPS ou les téléphones portables ne fonctionnent pas, Bill Ball n’a raté une seule émission de la Voix du Vietnam. A la fin des années 1960, il était allé au Vietnam en tant que reporter-photographe. Il n’a pas encore eu l’occasion de revenir, mais les émissions de VOV l’ont aidé à se faire une idée des changements survenus sur place.  « J’ai commencé à écouter la Voix du Vietnam dans les années 1970, dit-il. J’aime ses journaux, ses chroniques et ses rubriques culturelles. Grâce à ces émissions, je trouve que le Vietnam s’est beaucoup développé tout en sachant garder son identité. C’est quelque chose de très intéressant. »

Dans le sud des Etats-Unis, Richard Nowak possède une collection de plus de 30 radios anciennes, dont certaines datent de la Seconde guerre mondiale. Il a commencé à écouter notre radio pendant les années 1980. « Une fois, lorsque je cherchais les stations d’ondes courtes, je suis tombé sur la Voix du Vietnam, dit-il. Alors que je commençais à peine à découvrir les ondes courtes, j’ai été plus qu’étonné. « Oh, ça vient droit du Vietnam ! », me suis-je exclamé. Imaginez, les années 80, sur mon lit d’internat, j’écoutais une radio lointaine. C’était extrêmement excitant ! »

Dans le Perche, une région rurale située à 200 km au sud-ouest de Paris, il y a le «Radio club du Perche ». Ses membres apprécient particulièrement les émissions de la Voix du Vietnam qu’ils ont découvertes en 1983. « Avec mon appareil, j’ai attrapé la Voix du Vietnam. Ça partait, ça revenait, j’écoutais. C’est un plaisir. J’ai essayé de vous chercher », raconte Philippe Marsan.

Les auditeurs fidèles du Perche ont reçu des cadeaux et des QSL de la Voix du Vietnam qu’ils conservent comme de précieux cadeaux.

Depuis 70 ans, la Voix du Vietnam ne cesse de parler aux Vietnamiens et aux amis du monde entier. Plus qu’un encouragement, leur fidélité est pour nous un devoir à constamment rénover et créer, pour satisfaire un public de plus en plus exigeant.

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