 Le secrétaire général du Parti communiste vietnamien, Nguyên Phu Trong (photo: VGP)
|
Vu le nombre d’affaires de corruption détectées et jugées ces derniers mois, le modèle de la Direction centrale de lutte contre la corruption, dirigée par le secrétaire général du Parti communiste vietnamien Nguyên Phu Trong, s’avère particulièrement efficace. Le Comité central, le Bureau politique, le Secrétariat et le comité du contrôle du Parti ont sanctionné certains comités du parti et des cadres dirigeants. Ces actions ont permis de consolider la confiance de la population envers le Parti et l’État.
Pour gagner en efficacité, il est nécessaire de créer dans chaque province un comité anti-corruption. Toutes les provinces et grandes villes ont répondu favorablement à cette proposition. Aujourd’hui, cinq d’entre elles (Hanoï, Thai Binh, Khanh Hoà, Soc Trang et An Giang) ont créé leur propre comité. Lors de l’ouverture du 5e plénum, le secrétaire général du Parti communiste vietnamien, Nguyên Phu Trong, a déclaré:
«La création des comités anticorruption provinciaux facilitera la coordination entre les antennes du Parti de différents échelons dans la prévention et l’éradication de la corruption. C’est chaque province qui doit mener son propre combat contre ce fléau. Si nous disposons d’un puissant réseau anticorruption, cette lutte deviendra beaucoup plus efficace.»
 Nguyên Mai Bô, ancien membre permanent de la commission de la Défense et de la Sécurité de l’Assemblée nationale (photo: VOV)
|
Les comités anticorruption provinciaux seront le bras de la Direction centrale. Ils aideront les autorités provinciales à mieux détecter les cadres corrompus et rendront homogènes les dispositifs de sanction du niveau central à local. Nguyên Mai Bô, ancien membre permanent de la commission de la Défense et de la Sécurité de l’Assemblée nationale, a déclaré:
«Les comités anticorruption provinciaux auront la compétence d’encadrer les organes et les cadres, jusque-là gérés par le Bureau politique et le Secrétariat. Ils s’occuperont également de ceux relevant du pouvoir provincial et des districts. C’est une démarche très judicieuse.»
Selon Nguyên Viêt Chuc, membre du comité central du Front de la Patrie, les comités anticorruption provinciaux permettront d’accélérer le traitement des affaires, d’élargir le périmètre d’activité de la Direction centrale et de se conformer aux objectifs des pouvoirs locaux.
Si le projet de création des comités anticorruption provinciaux est validé, la lutte anticorruption deviendra beaucoup plus efficace dans l’avenir et permettra donc de rassurer les habitants.