Sommet de Hanoï: Créer les bases d’une négociation pour la dénucléarisation de la péninsule coréenne

Anh Huyên
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(VOVWORLD) - La semaine dernière, tous les regards étaient tournés vers le Vietnam où se déroulait les 27 et 28 février, à Hanoi, le deuxième sommet États-Unis/République populaire démocratique de Corée (RPDC). Selon l’opinion internationale, malgré l’absence d’accord, ce sommet a permis de réduire les divergences et d’ouvrir la voie pour des prochaines négociations.
Sommet de Hanoï: Créer les bases d’une négociation pour la dénucléarisation de la péninsule coréenne - ảnh 1 Photo: AFP/TTXVN
Des signes optimistes

Tout le monde espérait que ce 2ème sommet se solderait par des résultats "tangibles et substantiels" et réglerait la question de la dénucléarisation. Le dossier nucléaire nord-coréen est l’une des préoccupations majeures des quatre derniers présidents américains. C’est pourquoi bien qu’aucun accord n’ait été trouvé, la rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un a clairement permis de faire avancer le processus. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a en effet réaffirmé sa volonté de dénucléariser la péninsule coréenne et s’est engagé à ne pas procéder à de nouveaux essais nucléaires. Le président américain Donald Trump a, de son côté, promis de ne pas renforcer les sanctions à l’encontre de la RPDC et de mettre fin aux grands exercices militaires organisés avec la République de Corée. Dans leurs communiqués publiés le 2 mars, deux jours après le sommet, le ministère sud-coréen de la Défense et le Département américain de la Défense ont expliqué que la décision de modifier les exercices militaires visait à réduire les tensions et à soutenir les efforts diplomatiques en vue d’une dénucléarisation en péninsule coréenne.

A l’issue du sommet et bien que les deux parties aient campé sur leurs positions, le président américain a déclaré lors d’une conférence de presse que la rencontre avait été « très amicale » et que les deux parties avaient hâte de se rencontrer à nouveau. De son côté, la RPDC a proposé le 1er mars de nouvelles discussions avec les États-Unis.

Tant que la confiance durera

La confiance est un élément indispensable et déterminant pour l’aboutissement d’une négociation.  Le fait que les deux dirigeants aient affirmé leur volonté de se rencontrer à nouveau permet de croire qu’un accord futur pourra être trouvé entre Washington et Pyongyang.

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