 Les travailleurs se renseignent sur les politiques d’immigration et les conditions de travail en République de Corée. Photo: baotintuc.vn |
Selon le Département de la gestion des travailleurs à l’étranger, relevant dudit ministère, c’est toujours le Japon qui accueille le plus de travailleurs vietnamiens (plus de 40.500), suivi par Taïwan (Chine) (plus de 27.000) et la République de Corée (5.500).
«Outre ces trois pays et territoires qui accueillent jusqu’à plus de 90% de nos travailleurs partis à l’étranger, nous cherchons à élargir la présence de nos travailleurs notamment en Europe, précisément en Allemagne, en Roumanie et en Hongrie», précise Pham Viêt Huong, chef adjoint du département.
En effet, le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales multiplie les initiatives pour envoyer les travailleurs à l’étranger. Par exemple, le vice-ministre Nguyên Ba Hoan et l’ambassadeur d’Australie au Vietnam, Andrew Goledzinowski, ont signé en mars dernier à Hanoi le plan de mise en œuvre du mémorandum entre les deux gouvernements sur le soutien aux citoyens vietnamiens partis travailler dans le secteur agricole en Australie. En vertu de ce plan, quelque 1.000 Vietnamiens partiront travailler en Australie cette année.
En juin, à Hanoi, le Centre des travailleurs à l’étranger (ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales) a aussi signé un accord avec l’Association des soins médicaux d’Osaka (Japon) portant sur l’envoi des aides-soignants en stage au Japon. Dang Huy Hông, directeur du centre, apporte quelques précisions:
«Les travailleurs participant au programme voient toutes leurs dépenses couvertes par l’Association des soins médicaux d’Osaka, dont des cours de japonais au Vietnam pendant 8 à 11 mois, les frais d'examen du certificat de langue japonaise, les frais de demande de visa, les frais d'examen de santé et les billets d'avion aller-retour à la fin du contrat. Ainsi, ils n'ont pratiquement pas à payer les frais liés à leur stage.»
Cette année, le Vietnam s’est fixé l’objectif d’envoyer 125.000 travailleurs à l’étranger.