Luttons contre les stupéfiants comme s’il s’agissait de l’épidémie de Covid-19, affichent les élèves d’une école primaire dans la province de Thai Nguyên.
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Une vaste campagne de communication a été lancée à l’échelle nationale. L’objectif est de vulgariser la législation relative à la lutte anti-drogue, de sensibiliser la population aux conséquences de l’utilisation, de la production, de la commercialisation et du transport illégal des stupéfiants, mais aussi d’apprendre aux jeunes à s’en protéger. En parallèle, la police intensifie ses offensives contre toutes sortes de criminalité liée à la drogue et des collectes de fonds seront organisées pour aider à la désintoxication et à la réinsertion sociale des anciens drogués.
La lutte contre la drogue a enregistré des avancées importantes depuis 2017, la police ayant démantelé de nombreux réseaux de trafiquants nationaux et transnationaux. Cependant, les criminels multiplient les subterfuges pour échapper à la loi, d’après le colonel Vu Van Hâu, directeur adjoint du département des enquêtes criminelles liée à la drogue au ministère de la Sécurité publique.
«Nous ne pourrons gagner ce combat qu’avec l’implication de tout le système politique et de toute la population. Chaque individu doit faire preuve de responsabilité et l’État doit donner les moyens aux forces de lutte anti-drogue», déclare-t-il.
La toxicomanie en particulier et la criminalité liée à la drogue en général sont un fléau social qui menace chaque famille. Le mois d’action anti-drogue est l’occasion de tirer de nouveau la sonnette d’alarme.