Des mesures synchrones pour lutter contre la corruption

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(VOVworld)-Le comité central du Parti Communiste Vietnamien a décidé, lors de son dernier plénum qui vient de s’achever, de créer une direction centrale anti-corruption, relevant du bureau politique. Une décision qui n’a pas tardé à susciter un regain d’optimisme dans l’opinion publique.
(VOVworld)-Le comité central du Parti Communiste Vietnamien a décidé, lors de son dernier plénum qui vient de s’achever, de créer une direction centrale anti-corruption, relevant du bureau politique. Une décision qui n’a pas tardé à susciter un regain d’optimisme dans l’opinion publique.


Des mesures synchrones pour lutter contre la corruption - ảnh 1


Au seuil du cinquième plénum du comité central, d’anciens cadres du Parti, réunis au club Thang Long, à Hanoï, ont proposé au bureau politique et au secrétariat du Parti des mesures visant à lutter plus efficacement contre la corruption. Ce club est un lieu d’échanges périodiques où se réunissent 1600 anciens cadres supérieurs du Parti. Son vice-président, Duong Ngoc Son, a été, par exemple, inspecteur général adjoint du gouvernement. Selon lui, cette pétition envoyée au bureau politique est le résultat de deux séminaires passionnés qui ont permis d’avancer cinq principales mesures de lutte anti-corruption, indique :

“Nous sommes heureux de constater que nos recommandations ont été suivies au plénum. L’important est que cette fois-ci, le bureau politique a mis la main à la pâte pour diriger la lutte contre la corruption, à l’échelle nationale. Sous la houlette du bureau politique et du Secrétaire Général en personne, la direction centrale anti-corruption va certainement mener à bien sa tâche."

Lors du dernier plénum, le comité central a également décidé de refonder sa commission des affaires intérieures qui sera à la fois une commission du Parti et l’organe permanent de la direction centrale anti-corruption. Plusieurs experts estiment que le personnel de cette direction centrale doit changer. Dirigé directement par le bureau politique et par le secrétariat du Parti, cet organisme anti-corruption sera désormais plus autonome vis-à-vis des organes législatif, exécutif et judiciaire. Mai Thuc Lan, ancien vice-président de l’Assemblée Nationale, souligne :

“Il s’agit là d’une décision concrète qui permet de rétablir la confiance des cadres et des membres du Parti en ce qui concerne l’application de la résolution du 4è plénum du comité central sur “certaines questions urgentes dans l’édification du Parti”. L’opinion salue cette décision pertinente du comité central en espérant que la direction centrale anti-corruption fera ses preuves dans la prévention et la lutte contre ce fléau.”


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L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale Mai Thuc Lan (photo : vietbao.vn)


L’avocat Luu Van Dat qui dirige le conseil de consultation en matière de démocratie et de droit au Front de la Patrie du Vietnam, nous dit :

“Je crois que le comité central a bien fait en décidant de mettre la direction centrale anti-corruption sous la houlette du bureau politique. Il faut rappeler que notre régime politique se résume à cette formule : le Parti dirige, l’Etat gère et le peuple exerce son droit souverain. Avec une gestion directe par le bureau politique, la lutte anti-corruption ne pourra être que plus efficace.”

En parallèle avec la mise en place de ce nouveau modèle de lutte anti-corruption, l’opinion espère que les services compétents continueront de perfectionner les politiques afin d’empêcher toute situation susceptible de favoriser la corruption, d’appliquer des sanctions adéquates et de faire valoir le rôle de superviseur de la population. Ce n’est à ce prix que le difficile combat contre la corruption, essentiel pour la survie du régime, pourra aboutir.

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