Des documents dénués d’objectivité sur la situation des droits de l’homme au Vietnam

Thu Hoa
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(VOVworld) - Jeudi dernier, le Parlement européen a rendu public une résolution sur les droits de l’homme au Vietnam selon laquelle, le Vietnam aurait violé le droit à la liberté d’expression. Puis, dans son rapport annuel sur les droits de l’homme en 2012, rendu public vendredi dernier, le Département d’Etat américain a publié des informations peu tangibles sur la situation des droits de l’homme au Vietnam ; des documents qui falsifient la réalité, fragilisant la tendance de renforcement des relations Vietnam-Union européenne et Vietnam-Etats-Unis.

(VOVworld) - Jeudi dernier, le Parlement européen a rendu public une résolution sur les droits de l’homme au Vietnam selon laquelle, le Vietnam aurait violé le droit à la liberté d’expression. Puis, dans son rapport annuel sur les droits de l’homme en 2012, rendu public vendredi dernier, le Département d’Etat américain a publié des informations peu tangibles sur la situation des droits de l’homme au Vietnam ; des documents qui falsifient la réalité, fragilisant la tendance de renforcement des relations Vietnam-Union européenne et Vietnam-Etats-Unis.


Des documents dénués d’objectivité sur la situation des droits de l’homme au Vietnam  - ảnh 1

 

Sur un document en 6 pages rendu public, le Parlement européen dénonce le Vietnam pour avoir emprisonné des blogueurs vietnamiens, et avoir procédé à des jugements obsolètes. La résolution mentionnent entre autres Nguyen Van Hai, Ta Phong Tan et Phan Thanh Hai, condamnés pour avoir fait de la propagande contre l’Etat de la République socialiste du Vietnam. Le texte accuse également le Vietnam de contrôler internet et les blogs. Ce qui aurait un impact sur l’expression ouverte de la population, et empêcherait tout point de vue divergent. Quant au Département d’Etat américain, il a publié un rapport fondé sur des préjugés politiques et autres informations erronées relatives au Vietnam, considérant le pays comme « un Etat despotique » où « les droits civiques, les droits à la liberté d’expression, de la presse et de religion sont limités... »

En s’octroyant un droit de jugement sur la situation des droits de l’homme dans d’autres pays, dont le Vietnam, les Etats-Unis font fi de leur propre situation. En effet, aux Etats-Unis, les crimes relatifs à la diffusion massive des armes à feu constituent actuellement une menace sérieuse à la vie et à la sécurité des Américains. Mais le gouvernement américain, régi par des groupes d’intérêt, ne peut prendre de mesures efficaces pour contrôler la circulation de ces armes. Selon les statistiques, les Etats-Unis sont les premiers des 17 pays développés en termes de morts dûs aux violences. On dénombre des centaines de blessés et de pertes par an à cause des tirs d’armes à feu. En plus, la pauvreté aux Etats-Unis augmente depuis la crise financière mondiale en 2008, creusant le fossé entre riches et pauvres. Dans les relations internationales, les Etats-Unis interfèrent régulièrement sur les droits de l’homme de plusieurs autres pays en intervenant dans leur souveraineté sécuritaire. De 2001 à 2011, la lutte anti-terroriste que les Etats-Unis ont déclenchée en Irak et en Afghanistan ont fait entre 14 mille et 110 mille morts par an. La communauté internationale avait alors protesté contre cette intervention américaine et le Comité des droits de l’homme des Nations Unies avait voté l’exclusion des Etats-Unis, lors d’une session tenue à Genève en 2011.

Quant est-il de la situation des droits de l’homme au Vietnam ? Ces derniers temps, le pays peut s’enorgueillir d’avoir obtenu des acquis importants dans tous les domaines, de la politique à l’économie en passant par le secteur socio-culturel... Le pays a atteint ses objectifs du millénaire pour le développement, réduit rapidement le taux de pauvreté tout en améliorant la vie matérielle et culturelle de la population et en observant les conventions sur les droits de la femme et de l’enfant. L’indice de développement humain au Vietnam n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Selon le rapport sur le développement humain en 2013, rendu public mercredi dernier par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le Vietnam arrive 3ème des pays de l’ASEAN et 48ème des pays du monde en termes d’indice de parité entre les sexes. En plus, tous les droits des citoyens vietnamiens, dont le droit de souveraineté populaire, le droit à la liberté d’expression, de la presse, de réunion et de religion... sont garantis par l’Etat et stipulés dans la constitution et les textes juridiques.

Donc, en se basant sur certaines affaires isolées qui sont loin de pouvoir représenter la situation générale des droits de l’homme au Vietnam, les Etats-Unis et l’Union européenne manquent d’objectivité. Qui plus est, les Etats-Unis et l’Union européenne ont instauré un mécanisme de dialogue sur les droits de l’homme en accord avec le Vietnam ; des dialogues, qui ont été débattus dans un esprit constructif.

En réalité, des écarts existent bel et bien en ce qui concerne le point de vue sur les droits de l’homme, non seulement au Vietnam, aux Etats-Unis, en Union Européenne mais encore dans d’autres pays... Les différences culturelles, traditionnelles et de niveau de développement sont les premières raisons. En fait, la réalisation des droits de l’homme dans chaque pays doit être basée sur les particularités historiques, culturelles, religieuses et socio-économiques. Les Etats-Unis et l’Union européenne commettent une erreur en imposant leurs critères sur le bon fonctionnement des droits de l’homme. Cela va à l’encontre du processus de renforcement des dialogues entre les parties vietnamo-américaine et vietnamo-européenne./.


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