Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale: 20 ans d’entente et de sécurité

Hông Vân
Chia sẻ

(VOVWORLD) - Le 4 novembre 2002, lors du 8e Sommet de l’ASEAN, les États membres de l’ASEAN et la Chine signaient la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale (DOC). Le Vietnam, qui en a toujours strictement observé les termes, se fait l’apôtre de la paix et de la coopération dans cette zone maritime.

Premier document impliquant l’ASEAN et la Chine à propos de la mer Orientale, la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale fait jurisprudence en la matière et instaure un climat de confiance, propice à la coopération entre États côtiers.

Un pays impliqué...

En faisant référence à la Charte de l’ONU, à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, au Traité d’Amitié et de Coopération en Asie du Sud-Est, aux cinq principes de coexistence pacifique et autres principes du droit international liés aux relations entre les États, cette fameuse Déclaration consiste en fait en un rappel on ne peut plus clair de la primauté du droit international. 

Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale: 20 ans d’entente et de sécurité   - ảnh 1

Des soldats en mission sur l’île de Nui Le, dans le district de Truong Sa, de la province de Khanh Hoà. Photo : baodaklak.vn

Fervent défenseur de ce document, le Vietnam privilégie toujours la voie diplomatique lorsque survient un litige en mer Orientale, en se référant à la Convention de 1982. Le Code de conduite qu’il appelle de ses voeux participe lui aussi de cette volonté maintes fois réaffirmée de donner priorité à la coopération et au développement. C’est du reste le message que ne cessent de marteler nos dirigeants, lorsqu’ils ont l’occasion de s’exprimer à l’étranger et de faire valoir ainsi la conception qu’a notre pays de la diplomatie.

Le Vietnam soutient également les projets de coopération inclus dans la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale, projets qui concernent la protection de l’environnement maritime, les recherches scientifiques ou encore les opérations de recherches et de sauvetage en mer. Il a d’ailleurs signé plusieurs accords de coopération avec des États qui disposent de zones de chevauchement avec lui. On se souvient notamment des recherches scientifiques maritimes et océaniques menées conjointement avec les Philippines, qui sont un bon exemple de coopération régionale.  

La Chine est un autre partenaire important du Vietnam en matière de coopération maritime. Les deux pays ont mené des recherches sur la sédimentation et la protection environnementale dont les résultats ont été largement salués par les milieux scientifiques.

... et largement soutenu

Ses prises de position en faveur d’une approche pacifique des litiges de la mer Orientale valent à notre pays un regain de considération de la part de la communauté internationale.

Dans un article intitulé «Le Vietnam, un pionnier de l’ASEAN» publié sur le site infox.ru (Russie), Grigory Trofimchuk affirme ainsi que par le caractère constructif de sa démarche, le Vietnam parvient à maintenir un climat pacifique dans la région, tout en  s’adaptant aux évolutions géopolitiques du 21e siècle.  

Un point de vue partagé par Valeria Vershinina, de l’Université des Relations internationales de Moscou, qui n’hésite pas à saluer l’implication active du Vietnam dans la recherche d’une solution durable aux litiges en mer Orientale.

Anton Viktorovitch Bredikhin, de l’Académie des Sciences de la Russie, estime quant à lui que notre pays contribue grandement au développement d’une économie maritime dans la région.

 

Commentaires