Covid-19: les frontières se ferment

Ba Thi
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(VOVWORLD) - De nombreux pays ont pris des mesures strictes pour de se prémunir de l'arrivée du coronavirus. Beaucoup ont notamment choisi de fermer leurs frontières, au risque de mettre les relations diplomatiques à l’épreuve.  
Covid-19: les frontières se ferment   - ảnh 1 Photo d'illustration

Jusqu’à présent, le nouveau coronavirus a déjà contaminé plus de 245.000 personnes dans près de 180 pays du monde et en a tué plus de 10.000. L’Italie et l’Iran sont les deux pays les plus touchés, ceux qui affichent les plus grands nombres de morts. Après avoir interdit les rassemblements, pris des mesures de confinement, de nombreux pays ont dû se résoudre à fermer leurs frontières pour tenter d'endiguer l'épidémie.

Fermeture des frontières

La liste des pays fermant leurs frontières s’allonge. Aujourd’hui, des dizaines de pays ont choisi cette mesure pour contenir le coronavirus. Les pays européens qui en sont membres ont ainsi décidé, mardi 17 mars, de fermer pendant 30 jours les frontières de l’espace Shengen, devenu l'épicentre de la pandémie avec des milliers de nouveau cas confirmés en une seule journée. 

Le Canada et les États-Unis sont également tombés d’accord pour une fermeture temporaire de leur frontière commune en raison de la pandémie. De l’autre côté du détroit de Béring, la Russie a elle aussi fermé ses frontières avec la plupart de ses voisins, y compris avec ses alliés, et ce jusqu’au premier mai.

Jeudi 19 mars, l’Australie a annoncé à son tour qu’elle fermait ses frontières à tous les non-citoyens et non-résidents à partir du vendredi 20 mars 2020. Taïwan avait pris une décision identique la veille.

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Interdictions de vols et d’exportation d’équipements sanitaires

L’une des décisions les plus controversées est celle prise par Donald Trump. Le président américain a annoncé le 11 mars la suspension des vols depuis l’Europe vers les États-Unis pour 30 jours afin d’endiguer l’épidémie, s’attirant aussitôt les critiques de l’Union Européenne.  

Bien avant cela, des dizaines de pays avaient suspendu les vols en provenance de Chine ou de République de Corée.

Une autre mesure, a priori moins draconienne, est appliquée jusqu’à maintenant par une centaine de pays: les restrictions d’entrée. Le Japon, par exemple, a unilatéralement décidé le 6 mars d’imposer de nouvelles restrictions d’entrée aux citoyens Sud-Coréens, au grand dam de Séoul. La ministre sud-coréenne des Affaires étrangères a d’ailleurs convoqué l’ambassadeur du Japon en République de Corée.

À noter également que la propagation du coronavirus a obligé plusieurs pays à limiter et même à interdire les exportations d’équipements médicaux de protection pour leur usage domestique.

L’OMS a affirmé que toutes ces mesures, plus ou moins drastiques, mettaient à l’épreuve la coopération internationale dans la lutte contre la pandémie. Aucun pays ne peut agir seul et la lutte nécessite un effort commun, martèle l’organisation.

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