Afin d'aider le plus vulnérablesdans cette période difficile, le gouvernement vietnamien a décidé de débloquer très prochainement une enveloppe de 2,6 milliards de dollars. Photo: VOV |
Un parquet d’aides sans précédent
Cette mesure devrait concerner quelque vingt millions de personnes et en premier lieu les personnes pauvres ou proches de la pauvreté, les personnes ayant servi la Nation, les salariés ayant perdu leur emploi, les travailleurs indépendants et les petits commerçants confrontés à un arrêt ou une baisse significative de leur activité en raison du coronavirus. Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a précisé:
«Ces aides visent à soutenir les plus vulnérables. Elles seront prélevées des caisses publiques à différents échelons. Pour les salariés mis au chômage partiel, le financement des aides sera partagé entre l’employeur et l’Etat. En concertation avec les ministères, les localités décideront des catégories de personnes pouvant bénéficier de ce dispositif. Il faut surtout garantir la transparence sur le décaissement».
Le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales accompagnera les localités dans le processus de décaissement, a promis son ministre Dào Ngoc Dung.
«Les guides que nous avons publiés précisent les modalités et les conditions de versement des allocations d’assurance chômage. Nous allons réfléchir avec les ministères des Finances, du Plan et de l’Investissement et la Banque centrale à d’autres dispositifs pour soutenir les salariés».
Retour positif des travailleurs
L’épidémie du coronavirus frappant de plein fouet les salariés, la décision du gouvernement arrive à point nommé.
Le vice-président de la Confédération générale du Travail du Vietnam Ngo Duy Hiêu a affirmé :
«C’est une bonne nouvelle pour les personnes dans le besoin et pour les travailleurs qui ont perdu leur travail pendant la crise du coronavirus. Nous remercions le gouvernement qui n’oublie pas les victimes collatérales du Covid-19».
La réaction rapide du gouvernement rassure les travailleurs.
Nguyên Thi Hoi, une ouvrière originaire de la province de Nam Dinh, a affirmé :
«Le salaire des ouvriers est déjà très modeste. Aujourd’hui en congés forcés, je n’ai plus aucune rentrée d’argent. Grâce à cette allocation, je peux subvenir à mes besoins les plus élémentaires».
En pleine crise et malgré les multiples difficultés financières, le gouvernement entend tenir sa promesse et ne laisser aucun Vietnamien sur la touche.