Au nom du développement durable...

Ánh Huyền
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(VOVworld) - La 13ème conférence des ministres de l’environnement de l’ASEAN est en cours à Hanoï. Il s’agit d’un événement triennal de première importance en terme de coopération environnementale. Pour cette 13ème édition, il s’agit avant toute chose de mettre en place un mécanisme de coopération environnementale au sein de l’ASEAN, mais aussi entre l’ASEAN et ses pays partenaires, tout cela au nom du développement durable.
(VOVworld) - La 13ème conférence des ministres de l’environnement de l’ASEAN est en cours à Hanoï. Il s’agit d’un événement triennal de première importance en terme de coopération environnementale. Pour cette 13ème édition, il s’agit avant toute chose de mettre en place un mécanisme de coopération environnementale au sein de l’ASEAN, mais aussi entre l’ASEAN et ses pays partenaires, tout cela au nom du développement durable.

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Le Premier ministre Nguyen Tan Dung lors de la séance d'ouverture

La communauté aséanienne qui verra le jour à la fin de l’année repose sur trois piliers: politique et sécurité, économie, vie sociale et culturelle. Sa création devrait ouvrir un nouveau chapitre de la coopération régionale, notamment en matière de protection de l’environnement.

Coopération environnementale

L’Asie du Sud-Est dispose d’un écosystème particulièrement riche et diversifié. Aussi la coopération environnementale est-elle l’une des principales préoccupations de l’ASEAN, et ce depuis sa création.    

En 1977, l’ASEAN lançait un programme environnemental avec le concours de l’ONU, marquant ainsi le début d’un processus de coopération environnementale dans la région. 4 ans plus tard, elle publiait une première déclaration, avec des objectifs et des orientations en matière de coopération environnementale. Allaient venir ensuite toute une série de documents importants, à savoir le plan d’action stratégique sur l’environnement 1994-2010, le programme d’action de Vientiane 2004-2010, le plan d’action de Hanoï 1999-2004, la déclaration de l’ASEAN sur le développement durable de 2007 et la déclaration du sommet d’Asie de l’Est sur le changement climatique, l’énergie et l’environnement.

Ces derniers temps, la coopération environnementale n’a cessé de se développer. Désormais, les pays aséaniens partagent des informations et des expériences en matière de protection de l’environnement, aidés en cela par le Japon, la république de Corée et la Chine, leurs 3 partenaires traditionnels. Il faut dire que l’ASEAN+3 est particulièrement dynamique en matière de coopération environnementale et que beaucoup de politiques de développement durables lui sont dûes.   

Des défis de taille

Ces dernières années, le changement climatique, la pollution environnementale et la raréfaction des ressources d’eau ont affecté le développement durable de la région, d’où l’émergence de problèmes de sécurité alimentaire.     

La communauté qui doit voir le jour à la fin de l’année a des objectifs clairs: l’ASEAN sera verte et propre... Aussi doit-elle se doter de dispositifs performants au service du développement durable et de la protection de l’environnement, susceptibles de garantir une exploitation rationnelle des ressources naturelles et d’améliorer la qualité de vie. Première mission, et non des moindres: préserver! Préserver les ressources naturelles, cela va de soi, mais il faut savoir que cette notion de «ressources naturelles» englobe aussi bien les gisements de pétrole que les ressources aquatiques, les ressources minérales, les ressources énergétiques, les ressources maritimes et littorales ou encore la biodiversité... Autant dire que la tâche est immense! Et elle l’est d’autant plus que s’y ajoute la nécessité d’améliorer la qualité de l’air, ce qui relève de la gageure. Il n’empêche. En matière de défis environnementaux à l’échelle planétaire, l’ASEAN reste en première ligne.

Une ASEAN verte et propre

Verte et propre, l’ASEAN le sera si, et seulement si, toute la population se sent concernée et en saisit la nécessité, ce qui revient à dire que la communauté naissante va devoir faire preuve de pédagogie en matière de protection de l’environnement. D’ores-et-déjà, un groupe de travail a été constitué. Ses missions? Promouvoir les écoles vertes, former des cadres, élaborer des bases de données, mettre en place des réseaux et organiser des festivals cinématographiques consacrés à l’environnement. Mais l’association a aussi adopté un programme d’action en matière d’éducation environnementale pour la période 2014-2018 dans l’espoir d’impliquer les générations futures dans la protection de l’environnement.

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