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Les sept provinces en question sont Quang Tri, Thua Thiên-Huê, Quang Nam, Binh Dinh, Dông Nai, Binh Phuoc et Tây Ninh. Le projet s’étend sur cinq ans.
Une somme de 50 millions de dollars ira à des centres de rééducation et de réadaptation fonctionnelle et à des réseaux d’assistance sociale. Le but? Rendre les services médicaux plus accessibles aux victimes de l’agent orange, tout en améliorant leurs conditions de vie et en favorisant leur insertion sociale. Pour rappel, l’agent orange est un défoliant toxique contenant de la dioxine, largement utilisé par l’armée américaine durant la guerre dite du Vietnam.
Christopher Abrams, le chef du Bureau chargé de l’environnement et du développement social de l’USAID, a expliqué que ce programme s’inscrivait dans la ligne des différents projets de coopération menés depuis trois décennies par le Vietnam et les États-Unis au titre de la réparation des dommages de guerre. Forte des expériences qu’elle a acquises dans la prise en charge des personnes handicapées, l’USAID mettra tout en œuvre pour la réussite de ce projet, a-t-il assuré.
D’après le vice-ministre vietnamien de la Défense Nguyên Chi Vinh, Hanoi et Washington doivent rester en coordination étroite pour alléger autant que faire se peut les souffrances des victimes de l’agent orange.
Le Vietnam compte quelque 8 millions de personnes en situation de handicap (soit près de 8% de la population). Rien que dans les sept provinces bénéficiaires du projet dont il est ici question, 163.000 personnes sont dans une situation préoccupante, la plupart d’entre elles étant des victimes des guerres, qui vivent en outre dans des foyers démunis.