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"Nous sommes sensibles aux efforts de la Turquie et de la Fédération de
Russie dans la poursuite de cet effort et nous avons encouragé l'opposition
syrienne à participer activement aux discussions", a commenté la nouvelle
porte-parole du département d'Etat, Heather Nauert. Mais "nous restons
préoccupés par l'accord d'Astana, notamment l'implication de l'Iran comme
prétendu +garant+ (et dont) les actions en Syrie n'ont fait qu'alimenter la
violence", selon Mme Nauert.
Toujours ce jeudi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a
estimé que la création de zones de "désescalade" en Syrie, un projet
porté par Moscou, permettrait de résoudre le conflit syrien à "50%",
selon des déclarations rapportées jeudi par la presse. Peu de détails ont été
donnés jusqu'à présent sur ces zones, mais M. Erdogan a affirmé qu'il
s'agissait d'un "nouveau concept", différent des zones de sécurité
dont la Turquie souhaite l'établissement dans le nord de la Syrie.