Le chef d'Etat a quant à lui pu être évacué sain
et sauf, a indiqué son porte-parole.
Deux responsables du parti au pouvoir ont également été blessés par la
déflagration, ainsi que trois salariés de la télévision nationale (ZBC). Selon
plusieurs témoins, l'explosion a été ressentie alors que le chef de l'Etat,
candidat du parti au pouvoir, la Zanu-PF, à l'élection présidentielle prévue le
30 juillet prochain, venait de terminer son discours devant plusieurs centaines
de ses partisans. La réunion se tenait dans un stade de Bulawayo, la deuxième
ville du Zimbabwe, considérée comme un fief de l'opposition.
Les Etats-Unis et le Royaume Uni ont condamné cette attaque.