Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Photo: Reuters

Kiev exige tout d’abord des garanties de sécurité de ses alliés dans les 7 à 10 prochains jours. Quant à la rencontre, elle devrait, selon Volodymyr Zelensky, se dérouler dans un pays européen neutre comme la Suisse ou l’Autriche, et évidemment pas à Moscou. A noter que la Turquie reste également une option acceptable, pour le Président ukrainien.

Côté russe, Sergueï Lavrov s’est montré ouvert au dialogue et a précisé que Vladimir Poutine était disposé à rencontrer son homologue ukrainien. Le ministre des Affaires étrangères a toutefois posé comme préalable une préparation minutieuse avec des recommandations d’experts, non sans rappeler que les discussions d’Istanbul de mars 2022 devaient servir de base pour garantir la sécurité ukrainienne.

La Hongrie a quant à elle proposé d’accueillir un sommet trilatéral Russie-États-Unis-Ukraine, son ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto garantissant la sécurité de tous les participants.