Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Photo: Reuters
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La juge Vanessa Baraitser a estimé que l’état psychologique du lanceur d’alerte était incompatible avec une extradition.
Lors de la lecture des principaux éléments de son jugement, la juge a écarté un à un la plupart des arguments présentés par la défense du fondateur de WikiLeaks, et a affirmé que la liberté d’expression ne s’opposait pas à l’extradition de l’Australien. Elle s’est montrée beaucoup plus réceptive aux arguments liés à son état de santé. Lors de l’audience, plusieurs professionnels ayant examiné M. Assange avaient décelé de grandes fragilités psychologiques et conclu qu’il souffrait notamment de dépression sévère - en ayant notamment planifié son suicide en prison. Depuis le printemps 2019, Julian Assange est incarcéré dans la prison de Belmarsh, au sud-est de Londres, où il est considéré comme un prisonnier à risque de suicide.
Le fondateur de WikiLeaks risque aux États-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.