Manifestation à l’Université de Californie à Berkeley, le 17 avril. Photo: Reuters

La décision intervient alors que plusieurs plaintes ont été déposées devant un tribunal de Boston, après la suppression de milliers de profils du système SEVIS, la base de données qui gère le statut légal des étudiants étrangers aux États-Unis.

Selon le ministère de la Justice, cette mesure de rétablissement concerne "l'ensemble des étudiants affectés", y compris ceux n'ayant pas intenté de recours judiciaire.

Depuis l’entrée en fonction du président Donald Trump le 20 janvier, plus de 4.700 étudiants auraient vu leur dossier supprimé par les Services de contrôle de l'immigration et des douanes (ICE), selon l'association Américaine des Avocats spécialisés en Immigration (AILA).

Plusieurs universités américaines ont conseillé à leurs étudiants internationaux de ne pas quitter le territoire pendant les vacances d’été, afin d'éviter des refus potentiels de réadmission.