L'Usine d'enrichissement d'uranium de Fordow à Qom, en Iran. Photo d'illustration: AFP/AVI |
En toile de fond, Washington cherche un moyen de rendre possible la libération de ressortissants américains retenus en Iran. Pour la République islamique, il s'agit d'obtenir le dégel d'avoirs iraniens à l'étranger. Ces mesures pourraient faire l'objet d'une "entente" plutôt que d'un accord formel, lequel devrait être soumis au Congrès américain où de nombreux élus sont opposés à lâcher du lest face à l'Iran en raison de l'aide militaire apportée à la Russie, de la répression dans le pays, et de ses liens avec des groupes menant des attaques contre les intérêts américains au Moyen-Orient.
Le porte-parole du département d'État américain a déclaré que Washington souhaitait de Téhéran une désescalade des tensions et des limites sur son programme nucléaire, et qu'il cesse de soutenir des milices au Moyen-Orient ainsi que la Russie dans son conflit en Ukraine. "Nous continuons de dialoguer diplomatiquement pour poursuivre tous ces objectifs", a dit Matt Miller, sans apporter de précisions.