Le
discours du Nouvel An prononcé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un
s’inscrit dans la continuité de 2018. Kim Jong-un s’est dit prêt à continuer le
dialogue et à rencontrer à nouveau le président américain, Donald Trump. Il
n’exclut pourtant pas que son pays prenne « une autre voie » si les
États-Unis continuent de formuler des demandes unilatérales et maintiennent les
sanctions imposées à son pays. Il a également appelé à l’arrêt des exercices
militaires américano-sud-coréens.
À Paris, plus de 250.000
personnes ont fêté le passage en 2019 sur les Champs-Elysées. Parmi elles,
quelques centaines de Gilets jaunes. Une soirée dans le calme après plusieurs
mois de tensions et de manifestations à Paris et dans tout le pays. Quelques
heures plus tôt, Emmanuel Macron a tenté de reprendre le cap de son quinquennat
en adressant ses seconds voeux aux Français. Debout face à la caméra, il a
égrené trois voeux - "vérité, dignité, espoir" et évoqué les Gilets
jaunes sans jamais désigner explicitement le mouvement.
Dans un message de Nouvel An, la
Première ministre britannique Theresa May a appelé le Parlement à
soutenir son accord sur le Brexit afin de permettre au Royaume-Uni de
"franchir une nouvelle étape" et de surmonter ses divisions.
Le président Vladimir Poutine a
invité les Russes, dans un message télévisé à travailler ensemble pour
"améliorer le bien-être et la qualité de vie, afin que tous les citoyens
de Russie ressentent des changements positifs dans l'année qui commence".
"Nous devons être une équipe soudée et solide",
a-t-il ajouté, tandis que des feux d'artifice éclataient dans le centre de
Moscou enneigée.
Quelques heures plus tôt, le
président chinois avait salué 2019 en promettant de poursuivre "le rythme
des réformes" et d'ouvrir la Chine au reste du monde "encore et
encore".
Dans un message préenregistré, le
secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réitéré l’urgence de
la crise climatique. Il a également relevé l’intolérance croissante, les
divisions géopolitiques et les inégalités, qui amènent les gens à «remettre en
question un monde dans lequel une poignée de personnes possède la même richesse
que la moitié de l’humanité».
«Mais il y a aussi des raisons d’avoir espoir, a-t-il souligné. Alors
que nous commençons cette nouvelle année, prenons la résolution de faire face
aux menaces, de défendre la dignité humaine et de bâtir ensemble un avenir
meilleur».