Des musulmans palestiniens à la Mosqué d'Al-Aqsa à Jérusalem, le 22 avril 2022. Photo : AVI |
Itamar Ben Gvir, connu pour ses diatribes anti-palestiniennes, avait annoncé son intention de s’y rendre et le groupe palestinien Hamas au pouvoir à Gaza avait averti qu’une telle visite risquerait d’être le "prélude à une escalade".
Il s’agit d’une "provocation sans précédent", a estimé le ministère palestinien des Affaires étrangères à Ramallah, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël.
La Jordanie a dénoncé une provocation laissant présager une escalade. Les Émirats arabes unis ont appelé à "mettre un terme aux violations graves et provocatrices" sur le site. L’Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus sacrés de l’islam l’a également condamnée. En Iran, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une violation des règles internationales et une insulte aux valeurs des musulmans dans le monde.
De son côté, l’ambassadeur américain en Israël, Tom Nides, a souligné que l’administration Biden avait clairement fait savoir au gouvernement israélien qu’elle s’opposait à toute mesure qui pourrait nuire au statu quo dans les lieux saints. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré être déterminé à maintenir strictement le statu quo, soulignant que d’autres ministres s’étaient rendus sur l’esplanade par le passé.