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(VOVworld) - Réagissant à une information selon laquelle le Vietnam aurait accepté de suspendre ses constructions dans certaines régions frontalières avec le Cambodge, jeudi à Hanoi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères Le Hai Binh a précisé, je cite : « Dans les notes diplomatiques adressées au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale mais aussi à l’organe chargé des frontières du Cambodge, tout comme au cours de la réunion du Comité Vietnam-Cambodge de délimitation et de bornage frontaliers qui a eu lieu du 7 au 9 juillet à Phnom Penh, le Vietnam a assuré que toutes les constructions entreprises ces derniers temps étaient légales car elles se trouvent dans des régions contrôlées par Hanoi. Selon l’article 8 du communiqué de presse commun publié le 17 janvier 1995, les deux parties ont convenu, en attendant le règlement définitif des problèmes frontaliers existants, de respecter le statu quo, d’empêcher les habitants des zones concernées d’y exploiter la terre et de coopérer pour maintenir la sécurité et l’ordre frontaliers. Il est clair que le Vietnam a observé sérieusement l’accord conclu par les deux pays sur la gestion frontalière.
Pour favoriser la délimitation et le bornage frontalier entre le Vietnam et le Cambodge, dans une note diplomatique envoyée le 6 juillet 2015 au ministère cambodgien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et lors de la réunion du Comité Vietnam-Cambodge de délimitation et de bornage frontaliers, Hanoi avait proposé à Phnom Penh de ne pas entreprendre de constructions dans les régions situées dans un rayon de 100 m de chaque côté de la ligne de démarcation entre les deux pays et ce, conformément du mémorandum signé le 23 avril 2011 entre le Vietnam et le Cambodge sur la modification des frontières terrestres dans certaines régions disputées. Mais il est regrettable que le Cambodge n’accepte pas ce geste de bonne volonté du Vietnam ».