Après des tensions et des revirements, quelque 130 pays représentant 90% du PIB mondial se sont engagés à taxer de manière plus équitable les multinationales: cet accord planétaire attend désormais la fumée blanche des grands argentiers des pays du G20. A priori, le feu vert des dix-neuf pays les plus riches du monde et de l’Union européenne semble acquis: ils ont tous déjà adhéré au cadre général de la réforme négociée le 1er juillet sous l’égide de l’Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE), y compris la Chine et l’Inde.
Le ministre italien de l’Économie Daniele Franco, dont le pays assure la présidence du G20, s’est déclaré «confiant» quant aux chances de conclure «un accord politique» à Venise qui «changerait radicalement l’architecture actuelle de la fiscalité internationale».