Des Palestieniens en évacuation à Gaza. Photo: THX/TTXVN

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé qu’un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza n’était envisageable que si le Hamas libérait les quelque 240 otages israéliens détenus à Gaza.

Dans un effort de réconciliation, le président américain, Joe Biden, et l’émir du Qatar, Al Thani, ont appelé ce vendredi à la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas. Les deux dirigeants ont également discuté des moyens d’accroître le flux d’aide humanitaire d’urgence vers Gaza.

Le même jour, le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad Al Khalifa, a proposé un échange de prisonniers entre le Hamas et Israël pour résoudre le conflit. Il a souligné que la sécurité ne pouvait être garantie sans une solution à deux États, dans laquelle le rôle des États-Unis était indispensable. Le prince héritier a déclaré qu’une élection en Palestine après la fin du conflit conduirait à une paix juste et durable, et a souligné que la création d’un État palestinien assurerait la sécurité et la stabilité d’Israël.

La première livraison de carburant égyptien est arrivée à Gaza tard ce vendredi 17 novembre, après qu’Israël ait accepté la demande américaine d’autoriser des approvisionnements limités en carburant pour mettre fin aux coupures de courant. La décision de fournir du carburant est intervenue alors que l’armée israélienne fouillait le plus grand hôpital de Gaza à la recherche d’un centre d’opérations du Hamas qui, selon Israël, serait caché dans des bunkers souterrains.