Photo: Thùy Linh/VOV5 |
Le vernissage s’est tenu ce mercredi soir, 5 novembre, dans une atmosphère à la fois élégante et chaleureuse, en présence de Pierre du Ville, chef de la Délégation générale de Wallonie-Bruxelles au Vietnam, de Karl Van den Bossche, ambassadeur de Belgique au Vietnam, ainsi que de nombreux visiteurs et passionnés du 8ᵉ art.
Dans leurs discours, les deux représentants ont salué la profondeur poétique et la sensibilité humaniste du travail de Jean-François Spricigo, artiste pluridisciplinaire dont la notoriété dépasse largement les frontières de son pays natal.
Pierre du Ville, délégué général de Wallonie-Bruxelles au Vietnam. Photo: Thùy Linh/VOV5 |
Pierre du Ville a notamment mis l’accent sur le choix intrigant du titre de cette exposition captivante.
«Effaré, ce mot porte en lui tous les émerveillements, la stupeur, parfois l’inquiétude de celui qui regarde le monde avec les yeux grands ouverts, refusant l’accoutumance - cette maladie du regard que nous développons tous face au quotidien. Jean-François Spricigo nous offre ici bien plus qu’une exposition photographique: il nous livre un journal intime visuel, une chronique sensible de son regard posé sur le monde et sur la nature», a-t-il fait remarquer.
De gauche à droite: L'ambassadeur de Belgique au Vietnam Karl Van den Bossche, le photographe et artiste belge Jean-François Spricigo et Pierre du Ville, délégué général de Wallonie-Bruxelles au Vietnam. Photo: Thùy Linh/VOV5 |
De son côté, l’ambassadeur de Belgique n’a pas tari d’éloges…
«C’est la première fois que Jean-François vient au Vietnam, et il a marqué un véritable but avec cette exposition. Elle est à la croisée de la photographie, de la poésie et de la méditation : une occasion pour nous de ralentir, de ressentir, de renouer avec l’essentiel. À travers 47 photographies, l’artiste nous offre une vision du monde empreinte de délicatesse», a-t-il noté.
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Pour le vernissage, Jean-François Spricigo avait fait appel au jeune violoniste vietnamien Ta Nguyên Dung pour offrir au public une introduction poétique et musicale inoubliable.
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Le public a pu ensuite découvrir 47 photographies qui explorent la relation intime entre l’humain, l’animal et la nature.
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Entre ombre et lumière, ces œuvres appellent à la contemplation et à la lenteur - une véritable méditation visuelle où se mêlent silence, émotion et spiritualité...
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«Le silence est essentiel, parce que tout ce que vous vivez ne peut s’intégrer qu’à l’instant du silence. Et donc le silence, à nouveau, c’est votre référentiel. C’est par le silence que vous savez envisager si vous êtes dans un endroit bruyant, pas très bruyant, heureux, malheureux... Ce silence, c’est peut-être la seule norme d’où l’on vient et où l’on va...», a expliqué Jean-François Spricigo.
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"Journal d’un effaré' est ouverte au public jusqu’au 30 novembre 2025 au Centre culturel Hô Guom, au 2 rue Lê Thai Tô, Hanoï.
Un rendez-vous incontournable pour les passionnés de photographie contemporaine et de poésie visuelle.